Une semaine dépaysante entre Lot et Corrèze

Pourquoi le Lot allez-vous me demander ? Et pourquoi pas ai-je envie de vous répondre.

Je suis déjà allée plusieurs fois en Dordogne, juste à côté, et j’avais envie de nouveauté, de découvrir des lieux, d’être surprise. J’ai croisé plusieurs fois de belles photos du Lot sur les réseaux sociaux, et donc l’idée a commencé à germer. J’ai donc contacté l’office de tourisme « Vallée de la Dordogne » pour avoir de plus amples informations et hop c’était parti !

Voici leur site : Vallée de la Dordogne Tourisme : guide officiel (vallee-dordogne.com)

Localisation

Je suis finalement partie pour une semaine entre Lot et Corrèze. Et oui, l’office de tourisme couvre une partie de ces deux départements donc pendant cette semaine, je naviguerai entre les deux départements. Je vous montre le plus gros de mon territoire de chasse sur une carte, ce sera plus parlant. Il s’agit en gros de la partie à droite de l’A20.

Carte entre Lot et Corrèze

Où dormir ?

Vous aurez l’embarras du choix pour vous loger : hôtel, gîte, maison d’hôtes, camping. C’est une région très touristique donc l’offre est large et dépendra de vos envies et de votre budget bien sûr.
Je me suis basée à Creysse, sur les conseils de l’office de tourisme, ce sera chaque jour mon point de départ. Je vous montre ce joli village car déjà rien que lui vaut le coup de s’y attarder. Pas de doute, on est bien dans le Lot, il a tout ce qui en fait le charme : de belles pierres, des fleurs, et en plus à ses pieds coule la Dordogne.
Elle coule d’ailleurs également tout près du Camping du Port où je me suis installée, un camping recommandé par le Guide du Routard depuis plusieurs années, calme, bien entretenu et confortable où j’ai passé de bonnes nuits.

Les réveils sont toujours agréables !

J’ai choisi de dormir en camping pour la liberté au niveau des horaires : je pars tôt et il m’arrive de rentrer tard.

Et en plus, niveau tarifs, c’est parfait pour moi car il propose un forfait pour une seule personne contrairement à la majorité des campings qui proposent directement un forfait pour deux.

Emplacement nu, avec électricité, mobil home, lodge, vous avez l’embarras du choix !

De mon côté, j’ai opté pour un emplacement avec électricité pour pouvoir garer mon véhicule et recharger aisément ma batterie me permettant d’avoir un frigo, un téléphone et un appareil toujours chargés.

Tarifs du camping

Il m’est arrivé plusieurs soirs de manger au camping, un petit snack offre des plats simples mais bons comme une salade au rocamadour ou du confit de canard.

Pour se détendre, il y a possibilité de faire un petit tour à la piscine ou d’aller directement dans la Dordogne au fond du camping. Elle régale au quotidien petits et grands, c’est le point de rendez-vous de nombreuses familles.

Mes envies

Pour ces vacances entre Lot et Corrèze, j’ai établi une liste d’envies pour préparer mon programme. Ces envies devront respecter un impératif : ne pas être trop physiques pour respecter mes genoux donc exit les activités sportives, les randonnées, les lieux avec trop d’escaliers.

  • Découvrir des villages typiques
  • Visiter des châteaux (j’adore ça)
  • Trouver des lieux dans lesquels je peux échapper à la chaleur (et oui dans le Lot, il peut faire très chaud l’été)
  • Aller à la rencontre d’artisans
  • Déguster des spécialités

A partir de ces envies, j’ai utilisé la carte du Lot disponible sur le site de la Vallée de la Dordogne et j’ai listé les lieux qui me tentaient. J’ai ensuite été conseillée par ce même office de tourisme ainsi que par celui de la Corrèze.

Jour 1 (Autour de Padirac)

Le gouffre de Padirac

Je décide de commencer la semaine par l’incontournable gouffre de Padirac situé à une vingtaine de minutes de mon camping.
Les tarifs pour le visiter sont assez élevés mais les lieux méritent d’être vus au moins une fois (en ce qui me concerne, c’était la 4ème fois et j’ai été comme à chaque fois ébahie par ce monde souterrain).

Tarifs 2022 gouffre de Padirac

Mes conseils

– Réserver sur internet. Si vous allez à Padirac sans avoir au préalable réservé, vous risquez de ne pas pouvoir le visiter malgré votre déplacement car c’est un site très fréquenté.

– Pour ne pas vous retrouver dans des créneaux surchargés, préférez ceux de début de journée et de fin de journée.

– Cela ne sert à rien d’arriver une heure avant pour faire la queue. Tous les quarts d’heure, un groupe de personnes est appelé et seules ces personnes sont autorisées à se présenter avec leur ticket.

– Il n’y a pas de visite guidée. Pour avoir les informations, vous serez équipé dès la vérification de votre billet d’entrée d’une oreillette et d’un audioguide (les enfants de moins de 12 ans ne peuvent être équipés d’oreillette).

– Le Gouffre de Padirac, c’est un puits d’environ 75 mètres de profondeur, et des galeries à plus de 103 mètres sous terre. On y descend par un ensemble d’escaliers totalisant 543 marches. Si comme moi vous avez des soucis de genoux ou autre, empruntez l’ascenseur. Cela vous permettra d’économiser beaucoup de marches pour descendre dans le gouffre puis remonter (attention sous terre, il en reste encore. Si c’est trop pour vous, vous pouvez vous arrêter à la moitié de la visite et faire demi-tour).

La visite

Dès votre arrivée, vous verrez l’énorme « trou ».
La visite commence par la descente au fond du gouffre (la partie non-souterraine). Comme expliqué précédemment vous avez le choix : descendre les 207 marches ou emprunter 3 ascenseurs successifs avec un liftier. Une fois arrivé au fond de la partie visible du gouffre, 75 mètres plus bas, la visite d’un kilomètre peut commencer.

Vue extérieure du gouffre de Padirac

Dès le début, le ton est donné, vous avez une belle série de marches avant de vous aventurer 103 mètres sous la surface dans un long couloir naturel, appelé Galerie de la Source. Cette galerie creusée et polie par l’érosion ainsi que sa voûte très haute est déjà très impressionnante. Cette première galerie est plutôt sombre.

Galerie de la Source gouffre de Padirac

C’est le moment de faire connaissance avec le gouffre et ses explorateurs.

Un peu d’histoire (oui la prof est de retour…) C’est en 1889, qu’Edouard Alfred Martel accompagné par son équipe a eu le courage de descendre explorer ce gouffre béant de 33 mètres de diamètre qui d’après la légende aurait été créé par un coup de talon de Satan ! Il faut bien s’imaginer qu’à l’époque, les moyens pour pratiquer la spéléologie sont bien différents de ceux d’aujourd’hui. Imaginer des hommes ne disposant que cordes en chanvre, d’échelles de cordes et au début de simples bougies pour s’éclairer ! Pour s’enfoncer dans le gouffre, il leur faudra rapidement un canot pour se déplacer sur la rivière souterraine.

Vous emprunterez également comme Martel une embarcation pour poursuivre les 500 prochains mètres de la Rivière Plane .
Impossible de les franchir à pied puisque la rivière atteint par endroits 5 à 6 mètres de profondeur. Durant ce trajet en barque, il est interdit pour des raisons de sécurité de prendre des photos. En effet, des photographes imprudents pourraient déséquilibrer la barque et la faire chavirer. Profitez donc de l’instant avec vos yeux qui s’habituent progressivement au manque de lumière. Prenez une « petite douche » en passant sur Le lac de la Pluie (en fonction des saisons, la quantité d’eau qui s’infiltre est plus ou moins importante).

Tout à coup, la Grande Pendeloque, une énorme stalactite de 60 mètres apparaît ! Dire qu’une stalactite ne « grandit » que quelques centimètres par siècle, l’âge de celle-ci fait tourner la tête et on se sent tout petit.

Pour garder un souvenir de cet endroit incroyable, vous pouvez acheter la photo prise dans le gouffre (la seule autorisée à ce moment-là).

Embarcation gouffre de Padirac

Arrivé à l’embarcadère, la visite se poursuit. Si cette stalactite vous a impressionné(e), attendez-vous à l’être bien davantage avec la suite de la visite : une immense colonne de 75 mètres de longueur, un lac bleu avec des gours (des barrages de calcite qui ondulent et créent de magnifiques miroirs d’eau)

Ce bleu que l’on retrouve dans l’immense Salle du Grand Dôme. On ne sait où regarder, c’est une profusion de concrétions, de coulées qui prennent des formes et des couleurs incroyables. De la petite fistule, à la stalactite en drapé, en passant par des piles d’assiettes, les escaliers sont vites oubliés devant tant de beauté ! 94 mètres de haut pour cette immense salle souterraine ! C’est suite à ce point d’orgue que le retour se fait au point de départ.

Et dire que nous n’avons exploré qu’un kilomètre sur les 42 que parcourt la rivière souterraine… Alors pourquoi ne pas aller plus loin ? Il s’agit avant tout d’impacter le moins possible l’équilibre et la biodiversité du gouffre. En effet, c’est le lieu de vie d’espèces animales (chauve-souris, petites crevettes, escargots) et la présence de l’homme (éclairages, dioxyde de carbone) a un impact sur les lieux aménagés. Les sorties de spéléologie sont donc réduites au maximum !

Une fois en dehors, la chaleur vous rattrapera vite! La fraîcheur du gouffre est vite oubliée. C’est pour cette raison que je vous propose ensuite une visite dépaysante…

Le Padiparc

Juste à côté du Gouffre de Padirac (même pas besoin de reprendre la voiture, surtout qu’il n’est pas toujours facile de trouver une place de parking), n’hésitez pas à vous arrêter au Padiparc. Rien à voir avec la spéléologie mais vous allez plonger dans un autre monde : celui des reptiles !

En effet, le Padiparc est consacré aux serpents, tortues et autres petites bêtes qui ne plaisent pas à tout le monde. Mais ne vous inquiétez pas, vous ne risquez rien ! Ils sont tous dans leur terrarium adapté à chacun.

A savoir
Le Padiparc, c’est une histoire de famille, un parc à taille humaine où les soigneurs répondront gentiment à toutes vos questions. Lors de ma visite, j’ai eu la chance d’assister à des explications au sujet des différentes sortes de tortues vivant en France. Entre nous, je ne savais même pas qu’il y avait des tortues en liberté dans notre pays… Et en parlant de tortues, une zone de contact est prévue. Petits et grands pourront ainsi caresser leur carapace.

Ce n’est bien sûr par contre pas prévu pour les serpents, crocodiles et mygales.

Et avec un peu de chance, vous pourrez peut-être voir les caméléons déployer leur langue à vitesse éclair pour attraper un insecte près d’eux.

Pour chaque animal, vous trouverez de nombreuses informations sur des écriteaux. Pour moi qui n’y connais rien, c’est très intéressant.
Intéressant également en fin de visite, des œufs de tortue, des radios des différents habitants du parc, des mues. Bref, tout pour bien comprendre la vie des reptiles !

Le village de Loubressac

florence

Classé parmi les plus beaux villages, le village de Loubressac vous attend avec sa petite église,

ses rues fleuries,

Bien sûr vous n’y resterez pas la journée mais le détour vaut le coup. Vous y trouverez de jolies maisons organisées autour du château (que l’on ne peut visiter).

De quoi prendre quelques photos, prendre un verre pourquoi pas avant de reprendre la route.

Le village de Carennac

Quelques kilomètres plus loin, vous trouverez le village de Carennac. En taille et en animation, on est loin de Loubressac.

Un parking payant pour la journée (3 euros) attend les visiteurs. En quelques minutes vous atteindrez la partie la plus touristique du village.
L’office de tourisme vous attend au cœur du village pour vous donner toutes les informations nécessaires, dont un plan, pour partir à la découverte de cet incontournable village lotois.

Au programme
– Le Château des Doyens, celui que l’on remarque immédiatement. C’est là que logeaient les dirigeants de la communauté monastique car oui ce qui reste du cœur de Carennac est un ancien prieuré autour duquel des habitations ont ensuite été construites.

A l’intérieur du château, pas de visite guidée, pas de meubles. Non le lieu sert au rez-de-chaussée à présenter la région, et au second étage il s’agit d’un lieu d’exposition.

Le jour où j’y suis allée, il s’agissait d’une très belle exposition photographique sur le thème des hommes et femmes travaillant la terre, de leur héritage.

– Juste à côté, l’Eglise Saint-Pierre bâtie à la fin du Xième siècle et son magnifique tympan sculpté représentant le Christ en majesté entouré des symboles des quatre évangélistes. A l’intérieur, voûte en berceau, arc doubleaux, coupole et chapiteaux décorés d’entrelacs.

Etape suivant: le cloître
Pour y accéder, vous devrez passer à l’office du tourisme qui moyennant 2 euros par personne vous remettra un jeton pour pouvoir ouvrir la porte.
Du cloître original médiéval, il ne reste plus qu’une galerie (les autres ayant vraisemblablement été détruites pendant la Guerre de Cent ans). Le reste a été reconstruit dans un style gothique flamboyant à la fin du XVème siècle. Les lieux sont calmes, la cour fleurie est très belle.

Arrêtez-vous dans l’ancienne salle capitulaire, vous y trouverez une Mise au tombeau en pierre de Carennac ainsi que d’autres statues datant de la même époque.

exposition d'objets réalisés par des artisans

L’escalier permet d’accéder à la galerie Renaissance à l’étage.
Depuis cette galerie, vous accéderez à des pièces servant régulièrement à des expositions. Lors de ma visite, j’ai ainsi eu la chance de découvrir les créations de l’association Artis, valorisant le travail d’amateurs et de professionnels locaux.
Mon coup de cœur est allé à une aquarelliste, une dessinatrice de carnets de voyages. Les réalisations de Nicole VENRIES sont d’une grande finesse, colorée sans excès, valorisant par l’opposition du noir et blanc et de la couleur certains détails l’ayant touchée.

 Mais aussi des expositions d’artistes. Le jour où j’y suis allée étaient exposés temporairement un peintre : Bernard PESTOUR ainsi qu’une sculpteuse: Hélène VAN DONGEN; Les peintures pleines de couleurs ont interpelé mon œil. Immédiatement, elles m’ont fait penser au Maghreb. L’artiste a confirmé mes impressions. Un vrai plaisir de discuter avec lui.

exposition d'objets de créateurs
créations de Gérard Colas

En face, c’est un personnage incroyable dont je fais la connaissance. Un personnage qui propose, jusqu’au 15 septembre dans la cour du Prieuré, un monde onirique rempli de créatures fantastiques. Ce personnage c’est Gérard Collas, un artiste qui recycle, assemble au gré de ses envies et le résultat est incroyable. Avec quelques morceaux de métal et beaucoup de patience, la matière prend vie ! Ici c’est un bateau, là c’est un petit chien, un robot ou encore une petite fille. Au mur des aquarelles colorées, non loin des sculptures. Tout m’attire, me parle !

C’est le sourire aux lèvres que je suis retournée me balader dans les petites rues du village de Carennac.

Jour 2: Entre Lot et Corrèze

Eglise fortifiée de Rudelle

En allant sur mon premier lieu de visite, je n’ai pu m’empêcher de sortir de ma route comme j’étais en avance et j’ai découvert à Rudelle une très jolie église fortifiée appelée aussi « fort-église » (elle ne se visite malheureusement que lors des journées du patrimoine)

Le château d'Assier

Ce château, faisant partie des Monuments nationaux, fut édifié par Galiot de Genouillac, chef des armées de François 1er et vainqueur de la bataille de Marignan en 1515. Il est un exemple de l’architecture de la Renaissance dans le Quercy et met à l’honneur les faits d’armes de son propriétaire. Du château d’origine, il ne reste plus qu’une aile donnant une idée de l’aspect du château, démantelé peu avant la Révolution.

Suivez-moi pour la visite de ce rescapé !
plan original du château d'Assier
arrivée au château d'Assier
L’intérieur se compose de salles voûtées d’ogives renfermant un petit musée lapidaire, des moulages

et également des tableaux en grisaille représentant des trophées d’armes, d’un bel escalier,

de la salle des gardes avec à côté le gisant d’Anne de Genouillac. 

J’ai par contre vraiment regretté l’absence de mobilier dans ce château.

Passons désormais à l’extérieur.
La façade sur cour est ornée de travées de fenêtres et de deux larges frises, richement sculptées d’emblèmes qui font référence aux fonctions militaires de Galiot de Genouillac et à la légende d’Hercule.

Il est agréable de faire le tour du petit parc, d’aller vers l’ancienne écurie qui est suggérée par un cheval puis d’aller vers le colombier.

N’hésitez pas à aller jusqu’à l’église du village construite grâce aux dons de Galiot. Vous y retrouverez à l’extérieur une frise racontant le passé militaire de Galiot et à l’intérieur son tombeau.

Château de Lacapelle-Marival

Situé à 10km de là, un nouveau château à découvrir !
Classé Monument historique en 1939, le château a été durant 4 siècles la résidence de la grande famille Cardaillac.

Il n’est maintenant plus habité et sert désormais à accueillir de nombreuses expositions et représentations, ainsi que certaines conférences à thème.

La visite dure environ 75 minutes et vous pouvez choisir de la faire librement ou guidé. A noter que la visite libre vous permettra d’accéder à moins de zones que la visite guidée. Vous ne pourrez notamment pas aller sous les toits ce qui serait vraiment dommage !

La personne à l’accueil répondra très gentiment à vos questions, n’hésitez pas à les lui poser si comme moi vous en avez.

Maison Darnis: pains d'épices du Quercy

La journée se poursuit avec une dégustation de pains d’épices du Quercy à Bétaille. Le pain d’épices est une histoire de famille dans l’entreprise Darnis puisque depuis plusieurs décennies le gâteau au miel est fabriqué et vendu.

maison du pain d'épices du Quercy

Installé à Bétaille depuis 2004 la boutique construite en prolongement de l’atelier permet de connaître l’aventure de la famille dans un film puis de déguster quelques morceaux afin de découvrir les différents parfums développés.
Le pain d’épices nature, tel une madeleine de Proust, renvoie à des souvenirs d’enfance.
Puis les papilles sont titillées par des associations nouvelles: l’orange, le chocolat, la figue, le gingembre… se mêlent harmonieusement au miel. Il y en a pour tous les goûts !

Pour répondre aux envies des gourmands, la maison a diversifié ses produits: pains d’épices bien sûr, biscuits, miels, bonbons… Un régal pour les yeux lorsque l’on rentre dans le magasin!

Et un régal pour l’estomac lorsque l’on en sort avec du pain d’épices coupé à la demande.

Moulin à noix Castagné

peinture au moulin Castagne

Typique du Lot, la noix ! Des champs entiers de noyers ! Et donc l’envie de découvrir son utilisation.
Direction le moulin Castagné à Martel qui exploite depuis 3 générations 47 hectares pour produire des huiles de qualité plusieurs fois primées au Concours Général Agricole.

L’occasion de voir la meule, le pressoir…

mais aussi de déguster à la petite cuillère les différentes huiles obtenues en fonction du temps de torréfaction (équilibrée, médium, fuitée)

https://www.moulincastagne.com/ pour voir les différents produits vendus dans la boutique du moulin.
De mon côté, je n’ai pu résister à des noix caramélisées: un délice!

Et si vous cherchez un endroit pour manger, la « table du moulin » vous attend. N’oubliez pas de réserver car c’est un lieu prisé!

Locomotive à vapeur Martel

Assez mangé, direction désormais le « Chemin de fer du Haut-Quercy« .

Taillée dans la falaise de Mirandol, surplombant la Dordogne de 80 m, cette partie de l’ancienne ligne ferroviaire de Bordeaux à Aurillac fut construite entre 1880 et 1884, et mise en service en 1889. En 1991 un groupe de passionnés a créé une association qui, après des années de travail, a ouvert de nouveau la ligne en 1997 pour le plus grand plaisir des touristes!

itinéraire emprunté par le truffadou
tarifs de la locomotive à vapeur ou diesel

Pour rouler pendant 13km, vous avez le choix entre une locomotive diesel et le Truffadou, la vieille locomotive à vapeur.

Ce choix de locomotive apporte un coût supplémentaire à la balade mais pour le côté pittoresque, je vous la conseille.

Attention, vous ne serez pas les seuls à choisir la vapeur ! Et il faut savoir que le Truffadou ne circule pas tous les jours, donc avant de vous déplacer consulter les jours, les horaires et si possible réservez votre billet sur internet.

Lorsque la locomotive arrive et qu’il est temps de vous installer, j’ai un petit conseil à vous donner: installez-vous tout au bout du train. En effet, vous serez ainsi parfaitement placé pour voir la locomotive à vapeur et son énorme panache de fumée ainsi que tous les autres wagons. Vos photos seront ainsi plus spectaculaires!

 

Panache de fumée sortant du truffadou

Autre conseil, même s’il fait chaud, n’oubliez pas de prendre un pull ou un foulard que vous pourrez mettre devant votre nez et votre bouche lors du passage dans les tunnels. En effet, la fumée de la locomotive les emplit et il peut être difficile pour certaines personnes de respirer.

Les paysages que vous découvrirez sont beaux, vous aurez notamment une belle vue sur Martel.

Comme indiqué dans la grille tarifaire, un musée se trouve dans la gare mais lors de mon passage, il était fermé. 

Martel

La journée se poursuit avec un arrêt à dans la « ville aux sept tours » : Martel. En vous rendant à l’office de tourisme, situé dans le Palais de la Raymondie, vous aurez accès à un parcours vous permettant de découvrir les trésors de la ville médiévale.

  • la place de la Halle, témoignage du passé marchand de Martel
  •  l’église Sainte-Maure semblable à une forteresse
  • de très belles rues avec des maisons comme la maison du silence, l’hôtel de Briance, l’hôtel de Mirandol… Laissez vos pas et vos yeux vous guider!

L’heure de dîner approchant, j’ai décidé de manger sur la place de la halle. Le choix est large et les terrasses se remplissent vite. Je me suis laissée tenter par le « Bistrot des Consuls » . J’ai opté pour une salade des Consuls et un moelleux au chocolat accompagné d’une glace à la vanille au thym. Je me suis régalée, les tarifs étaient très corrects et la vue très agréable!

Collonges-la-Rouge aux flambeaux

Mais pas le temps de flâner davantage puisque je suis attendue en Corrèze à Collonges-la-Rouge pour une visite contée aux flambeaux.
Un village datant du VIIeme siècle, surnommé la cité aux 25 tours, un village mythique avec ses maisons de grès rouge.

Mais peut-être l’ignorez-vous, il n’en a pas toujours été ainsi! Laissez-moi rapidement vous parler de l’histoire du village.

Les moines de l’abbaye de Charroux en Poitou fondèrent en 782 un prieuré à la suite d’une donation du comte Roger de Limoges. Le prieuré fut intégré dans la Vicomté de Turenne en 844 et attira, sous sa protection, une population de paysans, d’artisans et de commerçants. Autour de ses bâtiments protégés par des remparts, le bourg devint une escale pour les pèlerins en route pour Compostelle via Rocamadour. La cité ayant obtenu une charte de franchise se développe, elle devint même lieu de résidence des officiers de justice, d’administration et autres hauts fonctionnaires de la Vicomté de Turenne pendant les XVème et XVIème siècles ce qui conduisit à la construction de nombreuses maisons bourgeoises appelées « castels ». Tours d’escalier, tourelles, échauguettes qui reposent sur des culs-de-lampe moulurés, riches décors architecturaux. Tout était bon pour montrer sa richesse!
La Révolution fit de Collonges une carrière, de nombreuses maisons furent détruites. Alors que les vignes permettaient toutefois au village de ne pas disparaître, le phylloxéra les décima dans les années 1880, des côteaux entiers furent arrachés et remplacés par des noyers : l’exode rural s’accentua. Le village perdit ainsi une grande partie de sa population.

La « renaissance » de la cité débuta en 1905 avec le classement de l’église aux Monuments Historiques. Les premiers travaux de restauration commencèrent dans les années 30, grâce notamment au maire Charles Ceyrac et à la Société des Amis de Collonges.

A l’origine, les maisons n’étaient pas rouges puisque les pierres de maçonnerie étaient couvertes d’un enduit. Seules les pierres d’encadrement de porte et les moellons des fenêtres ne l’étaient pas. Le choix a été fait de mettre à nu le grès provenant de la faille géologique reliant Brive à Meyssac.
La couleur rouge provient de l’oxyde de fer présent à l’intérieur. C’est donc tout naturellement que Collonges obtint ce surnom.

rues et maisons à collonges-la-rouge le soir

Mais revenons à la visite contée puisque c’est pour cette dernière que j’ai fait un grand détour ce jour-là.
Pour y participer, vous devez obligatoirement réserver auprès de l’office de tourisme de Carennac car les places sont limitées.

affiche de la visite guidée nocturne

Après une présentation du village (que je vous ai faite précédemment) et la distribution des flambeaux (torche pour les grands, lampion en papier pour les plus jeunes), c’est partie pour une déambulation dans les petites rues! Anecdotes, mythes et légendes sont de la partie et la conteuse, une paysanne prénommée Guillemette, n’est pas avare en détails. Les enfants qui étaient nombreux ce jour-là sont captivés et écoutent avec attention.

Il sera, entre autres, question des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, des Guerres de Religion, de la Révolution et du sauvetage du tympan de l’église mais aussi de l’histoire de ce pauvre homme récompensé de sa générosité par une fée qui lui offrit un arbre à truffe faisant alors sa richesse et de la transformation de ses descendants en cochons pour leur dureté de cœur.

La conteuse raconta aussi la légende de la maison où est représenté en homme, dos tourné, fesses nues qui fut puni pour avoir observé des nones se dévêtant le soir.
Mais j’arrête là, je ne vous parlerai ni de l’arbre du diable ni du fantôme de l’église… Je ne voudrais pas vous dévoiler tous les secrets de la visite!

Jour 3: sous terre et sur terre

La journée d’hier fut bien remplie! Celle-ci sera plus légère.
Voici le programme de cette nouvelle journée: Grottes de Presque, Château de Montal à Saint-Jean-Lespinasse et le village d’Autoire.

Grottes de Presque

Les grottes et gouffres ne manquent pas dans la région et comme vous l’avez vu, plusieurs sont au programme durant la semaine. Pour rappel, lors du jour 1, c’est au gouffre de Padirac que je me suis rendue.

entrée des grottes de presque

Si dans ce dernier, les touristes sont très nombreux et l’accueil impersonnel, ici aux grottes de Presque située à Saint-Médard-de-Presque près de Saint-Céré, ce sont des grottes familiales.

En effet, c’est la même famille qui les fait visiter depuis leur ouverture au public en 1922. Grottes qui avaient été découvertes par hasard en 1825 lors de travaux pour la route voisine.

Et ce sont des jeunes qui habitent le village (ou la famille) qui font les visites. C’est ainsi le jeune Enzo, qui visitait les grottes avec ses parents lorsqu’il était enfant, qui m’a accompagnée. J’ai particulièrement apprécié ce côté humain, ainsi que la proximité avec le visiteur qui vient découvrir cette pépite.

Petit conseil: privilégiez les horaires de début ou fin de journée pour éviter l’affluence. De mon côté, j’y suis allée à l’ouverture le samedi matin et j’étais toute seule. Du pur bonheur !
Pour connaître les horaires d’ouverture et les tarifs, je vous encourage à vous rendre directement sur le site. Vous pourrez ainsi en apprendre davantage sur ce superbe lieu!
 

plan de la grotte

Comme vous pouvez le voir sur ce dessin, il s’agit d’un long couloir composé de plusieurs salles. Et dans chacune d’elles, les concrétions, les couleurs sont différentes. Ici ce sont des cascades, des énormes stalactites, stalagmites, des fistuleuses, là des colonnes, des draperies. Quand on pense au temps de croissance de ces concrétions, on se sent tout petit !

 C’est avec le sourire aux lèvres que je sors des grottes de Presques et que je repars. Le contraste de température est saisissant entre la fraîcheur des grottes et la chaleur qui est déjà bien présente !

Château de Montal à Saint-Jean-Lespinasse

Montal, château géré par les monuments nationaux va me séduire par son histoire mouvementée. Si le château d’Astier a quasiment disparu, celui de Montal a pu être sauvé! Suivez-moi dans cette nouvelle visite!

tableau des horaires et des tarifs

Arrivée au pied du château, je découvre un grand échafaudage en raison d’une campagne de restauration des parties hautes. Lors de ma visite de Pierrefonds dans l’Oise ce fut déjà le cas et cela n’avait pas gâché la visite donc j’avance avec l’envie de le découvrir.

Vous aurez le choix entre une visite libre et une visite guidée. J’ai opté pour une visite libre car de nombreuses explications sont à disposition du visiteur et plusieurs personnes sont également là pour répondre aux questions en cas de besoin.

En entrant, je suis invitée à m’installer devant un film de présentation du travail de restauration dans le château. Il me donne très envie de débuter la visite !

L’impressionnante cheminée me fait dire qu’il va y avoir beaucoup de belles choses à découvrir!
Et très vite, la visite confirme mon impression! La personne ayant sauvé le château de Montal de la décrépitude a dépensé beaucoup d’argent dans le mobilier!

D’ailleurs, parlons de cet homme et de son action. L’histoire du sauvetage du château vous est présentée dans une pièce du rez-de-chaussée. N’hésitez pas à lire les panneaux, vous servir des tablettes.
Figurez-vous qu’au XIXème siècle le château servit de réserve à un propriétaire peu scrupuleux.

Lorsque Maurice Fenaille acquit le château, les façades de la cour avaient été dépouillées de leurs ornements : lucarnes, frises et statuaire avaient été mises en vente dès 1881 par le précédent propriétaire. Le château était mutilé et dans un état pitoyable aussi bien extérieurement qu’intérieurement.
Mais les connaissances historiques du mécène, sa fortune et ses relations lui permirent de mener une grande action de sauvegarde. Il réussit ainsi à racheter les éléments d’origine et les éléments qu’il ne parvint pas à acheter furent copiés par l’un des meilleurs praticiens de Rodin, Émile Matruchot.

A l’intérieur, je suis impressionnée par l’escalier menant à l’étage ! Dire que lui aussi a failli être démonté!

A l’étage de jolies chambres dont les tentures murales ont notamment été restaurées.

lit à baldaquin

J’aime aussi beaucoup les fenêtres décorées.

L’heure tourne et il est désormais temps de faire un tour dans le petit parc. Il est très agréable avec son jardin à la française et ses buis taillés, ses tunnels de verdure, ses fleurs odorantes.

J’ai prévu de m’arrêter manger à Saint-Céré avant de partir pour le village d’Autoire mais
petit problème mécanique en sortant du château car un voyant s’est allumé… Quelques kilomètres plus loin me voici donc les doigts dans le moteur alors que je n’y connais rien… Heureusement que mon garagiste m’a expliqué quoi faire à distance car les garages étaient fermés autour de moi. C’est dans des moments comme celui-ci qu’il n’est pas toujours évident d’être seule en vacances!
J’en ai en même temps profité pour mettre un peu d’essence. Pffff que c’est cher !!!!

Une fois mon problème réglé et une bricole rapidement avalée, me voici repartie en direction d’Autoire.

Le village d'Autoire

panneau de présentation d'Autoire

Comme dans de nombreux petits villages du Lot, il n’est pas possible de stationner dans les rues car le village serait asphyxié par les touristes. A l’extérieur du village, un parking payant attend donc les visiteurs. Il vous en coûtera 2 euros par jour pour les voitures et les motos et 4 euros pour les camping-cars (forfait 24 Heures). Une petite somme qui participe à l’entretien du village.

Qu’il est agréable de découvrir les rues de ce petit village!

Agréable de rentrer dans la petite église, d’en regarder les détails:

Agréable de regarder de regarder les belles demeures.

Depuis Autoire, de belles randonnées s’offrent à vous:
– l’une pour découvrir la cascade d’Autoire
Pour vous y rendre, il vous faudra marcher 1,5km sur un chemin ombrageux parfois caillouteux.

La sécheresse ayant fait son œuvre, le cours d’eau était presque à sec donc je ne suis pas allée plus loin .

Je n’ai pas eu la chance de profiter du spectacle visible en temps normal comme sur le site de Lot tourisme que je vous invite à consulter pour la découvrir lorsqu’il y a de l’eau.

Une très belle cascade !!! Dommage que je n’ai rien vu de tel ce jour-là!

– l’autre randonnée pour découvrir le château des Anglais accessible avec de bonnes jambes donc pas pour moi …
Pour le découvrir ainsi que sa magnifique vue, n’hésitez pas à jeter un œil sur cette vidéo!

A Autoire, vous rencontrerez également des artisans ravis de vous parler de leur métier.

 

Très intéressant de voir cet artisan travaillé le cuir d’origine française, ici en pleine fabrication d’une ceinture.

Dans le magasin « Aux jardins d’Eini », j’ai aussi beaucoup aimé parlé avec Arnold Marcillac ce spécialiste des champignons séchés depuis plusieurs dizaines d’années. Un monde qui m’est complètement inconnu. Une magnifique boutique avec ces immenses bocaux remplis de senteurs. Cèpes séchés, Trompettes de la Mort, Girolles, Mousserons, Morilles et tant d’autres venus du Lot et des départements voisins.

Un régal pour les yeux et certainement les papilles !

Le saviez-vous?

Arnold Marcillac utilise en effet 4 méthodes ancestrales pour conserver les champignons : le séchage à l’air ou au soleil, le confisage avec notamment du cèpe confit à l’armagnac, le champignon cuisiné à l’huile d’olive à déguster froid ou chaud, et enfin torréfié au sel.

Jour 4: En Corrèze

  • une fileuse de verre: Fanchon Boisserie, n’est autre que la fille de l’émailleur et elle est la propriétaire de la boutique « Aux couleurs de Fanchon »
    Spécialisée en perles d’art, Fanchon file et souffle le verre de Murano à la flamme de son chalumeau à la température de 1100° . Elle crée des perles et des bijoux uniques et colorés d’une grande finesse. De superbes créations !

Cette journée se passera uniquement en Corrèze, une journée un peu chargée, je vous l’accorde. Je vous présente mon programme mais il se peut que vous optiez pour un programme plus léger ou même que vous fassiez ces visites sur 2 jours. De mon côté, étant seule, j’avais la possibilité d’aller à mon rythme et celui-ci est souvent très soutenu…

Durant cette quatrième journée, j’ai fait de très belles découvertes. Voici mon programme: Aubazine, Tulle, Gimel-les-cascades, le château de Sédières, le village de Corrèze en Corrèze, Curemonte.

Je ne connais pas la Corrèze, c’est l’occasion de visiter !
Un parcours de 170km et 3 heures de route réparties sur la journée en sachant que je me mets toujours en route le matin un peu avant 8h.

 

Aubazine

Aubazine est un petit village dans son écrin de verdure, célèbre pour son abbaye.

panneau d'aubazine

Abbaye que je n’ai malheureusement pas pu visiter car le dimanche, on ne peut que la visiter l’après-midi et il était seulement 9h.
Les visites guidées d’environ 1h30 permettent de découvrir l’histoire de cette abbaye cistercienne créée au XIème siècle par Etienne d’Obazine, de voir le cloître et sa fontaine monolithique, la terrasse avec la vue sur le vivier où arrive le canal des moines, le scriptorium et la salle capitulaire avec leurs voûtes harmonieuses, l’ancienne cuisine avec son imposante cheminée, le couloir du 1er étage ancien dortoir des moines et son sol en pisé.

 Je suis donc partie à la découverte du village en suivant le parcours proposé par l’office de tourisme, en empruntant ses petites rues.
Des petites rues tranquilles, fleuries et parfumées!

J’ai marché sur le chemin des moines, vous pourrez atteindre un peu plus loin, si vous le souhaitez, l’ancien monastère des femmes dont il ne reste plus que des ruines.

Ne pouvant visiter toute l’abbaye, j’ai malgré tout découvert la très belle église abbatiale romane.

A Aubazine se trouve également une curiosité à découvrir: le canal des moines . L’office de tourisme de la Corrèze vous propose cette vidéo.

Tulle

Ravie de cette découverte, je pars en direction de Tulle où l’on m’a recommandé le musée du cloître. La ville est grande, le quartier ancien ne semble quant à lui pas très étendu. A l’heure à laquelle j’arrive, il ne m’est pas possible de visiter l’église car c’est l’heure de la messe et le cloître est fermé le dimanche.

J’ai donc fait rapidement le tour de la place, vu des escaliers assez raides qui m’ont rebutée avec mon genou, suis allée voir l’hôtel de ville puis suis repartie.

Gimel-les-Cascades

Je quitte donc la ville pour rejoindre le petit village de Gimel-les-cascades.

émailleur

Comme à mon habitude, j’ai pris beaucoup de plaisir à aller à la rencontre des artisans et de leur savoir-faire.
C’est ainsi que j’ai rencontré :

  • un émailleur: Dans sa boutique « Le Saut du Loup », Pascal Andriessens m’a présenté les matériaux qu’il utilise pour ses créations colorées ont ravi mes yeux. Il a eu la gentillesse de m’expliquer la technique du champlevé. Le métal est creusé, nivelé par gravure ou martelage afin de créer des cellules qui sont ensuite remplies de poudre d’émail afin d’obtenir de jolis motifs une fois l’émail fondu après cuisson.
créateur de bijou en argent
  • un créateur de bijoux: A l’extérieur de la boutique « Au fil des créations » de la bijoutière Lili Fleygnac , j’ai rencontré celui qui l’assiste au quotidien dans la réalisation de ses bijoux. Des créations en argent, en or qui sont le reflet des nombreux voyages au Maroc, au Rajasthan (Inde), en Turquie. Chaque bijou a de fait une signification et renvoie à un souvenir: une danse sacrée, le jour qui se lève, la naissance… Chaque pièce est martelée, ciselée, assemblée avec soin.

Dans la boutique, vous pourrez également trouver des produits réalisés par des amis de la créatrice : vêtements en mohair de la Famille FLEYGNAC, des illustrations et un conte écrit avec Marc Kerjouan, des couteaux de la Famille Dubost, artisans couteliers à Thiers

l’artiste Marc Kerjouan: Précédemment cité dans la bijouterie, j’ai eu la chance de le rencontrer dans le village, installé à l’ombre, le crayon à la main. Il venait d’achever le portrait d’une jeune fille qui venait de passer dans la petite rue: instant fugace immortalisé sur le papier.

Marc Kerjouan

Gimel c’est aussi la belle église qui recèle plusieurs trésors: un superbe retable en bois et une châsse émaillée du XIIème siècle.

Une châsse est un coffret dans lequel sont conservés les reliques d’un saint. Les reliques peuvent être un morceau de corps, de vêtement ou un objet ayant appartenu au saint. Au Moyen Âge, on leur prêtait des pouvoirs : on pensait notamment qu’elles pouvaient guérir certaines maladies.
La châsse de Gimel contient les reliques de saint Etienne. L’histoire d’Étienne, plus particulièrement sa mort, est racontée sur un des côtés de la châsse.
Comme une bande dessinée, trois épisodes se succèdent :

église avec des vitraux et une chasse émaillée

Étienne prêche et les juifs se bouchent les oreilles. Au dessus Dieu semble étonné de cette scène. / Suite à ce prêche, Étienne est arrêté pour avoir blasphémé contre Dieu. Il est condamné à la lapidation. / Étienne est lapidé (tué par des jets de pierres). On le voit à genou au milieu de la scène tandis que des hommes face et derrière lui lui jettent des cailloux.

technique de l'émaillage pour réaliser la chasse de l'église

Tandis que j’étais à Gimel, j’en ai profité pour manger dans un lieu atypique: « Harmonie du monde ». Vous mangerez en terrasse des salades avec uniquement des produits locaux.

En rentrant, vous découvrirez un espace dédié à la musique du Monde: les instruments sont fabriqués par les propriétaires ou achetés dans le monde entier!

Et figurez-vous que le lieu est également dédié à la thérapie sonore et aux thérapies holistiques. Une bulle de bien-être!

Le bien-être, c’est également ce que vous ressentirez si vous allez au bord de l’eau. Ce n’est pas pour rien que le village s’appelle Gimel-les-cascades !

 Les cascades sont composées de trois chutes successives de la rivière la Montane d’une hauteur totale de 143 mètres : le Grand Saut de 45m, la Redole de 38 m et la Queue de Cheval de 60 m. Cette dernière plonge dans le  »gouffre de l’inferno ».

plan des cascades

Le site n’est pas libre d’accès, il faudra respecter les horaires d’ouverture (comptez 1h de visite) et vous acquitter d’un droit d’entrée.

Ouvert du 1er mars au 1er novembre : de 10h à 18h (sauf mercredi de 11h à 18h) et tous les jours de 10h à 19h en juillet-août.
– Tarif : 6 € par adulte et 4,50 € par enfant. 4,50€ par personne pour les groupes

Avant de payer votre billet, il est indispensable de savoir les choses suivantes qui ont fait que je n’ai pas pu y accéder:
– il est indispensable de se munir de chaussures adaptées afin de descendre la pente qui mène aux cascades.
– le site n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite et également déconseillé aux personnes souffrant de problèmes cardiaques.

C’est donc une vidéo des cascades que je vous partage. Elles ont l’air superbe!

 

J’espère avoir la chance de les découvrir une prochaine fois!

Château de Sédières

La journée se poursuit un peu plus loin au château de Sédières, un château appartenant au conseil départemental de la Corrèze.
Le cadre boisé dans lequel il se trouve est très agréable, de nombreuses balades familiales en partent. On peut y voir de nombreux étangs.

Des concerts apéritif y sont organisés pendant l’été, des chasses au trésor gratuites sont proposées aux familles.

Le château donne envie d’entrer (mais aussi de prendre le temps de prendre un verre en terrasse)!

Si vous voulez voir du mobilier, des tapisseries médiévales, vous êtes au mauvais endroit. En effet, le château est vide et est désormais dédié à des expositions temporaires.
Lorsque j’y suis allée début fin juillet, différentes expositions étaient proposées. Il y en avait pour tous les goûts: photographies urbex, photographies travaillées numériquement, tableaux corréziens, tableaux réalistes, photographies et œuvres liées à un projet dans le domaine de la couture, tableaux à l’encre.
En voici un aperçu:

De bien belles découvertes ! Le temps passe, il est temps pour moi de commencer à repartir en direction du Lot et de Creysse où je dors.

Le village de Corrèze en Corrèze

Sur le retour, je m’arrête à Corrèze. Ce n’était pas prévu mais un village en Corrèze qui s’appelle Corrèze, cela pique ma curiosité. J’ai envie de voir à quoi il ressemble!
Et c’est une jolie surprise! Je vous en laisse juger par vous-même!

Curemonte

Dernier arrêt de cette journée marathon en Corrèze, le village de Curemonte qui fait partie des plus beaux villages de France. La fatigue se faisant sentir, je ferai un petit tour dans ce joli village aux trois châteaux témoignages de son riche passé ! Perché sur son promontoire, on le voit de loin!
Pour le visiter, il vous faudra une nouvelle fois vous garer à l’extérieur dans un parking payant (2 euros la journée) et marcher quelques centaines de mètres.
Durant votre balade dans le village, vous verrez de superbes photos prises à l’arrière saison.

Il est désormais l’heure d’arrêter de rouler et de visiter. Retour au camping pour me reposer un peu avant de repartir pour une nouvelle journée de découvertes!

Jour 5: Entre Collonges-la-Rouge et Argentat

La journée précédente a été très remplie ! J’ai adoré ce que j’ai vu en Corrèze. Cela tombe bien car j’y retourne pour cette cinquième journée avec de nouvelles expériences. Au cour de cette journée, j’irai à Meyssac, au Gouffre de la Fage, au château de Vassinhac à Collonges-la-Rouge, à Beaulieu-sur-Dordogne et enfin à Argentat.

Je n’avais pas prévu d’aller jusqu’à Argentat mais comme j’avais lu de bons commentaires, que j’avais le temps et que je n’en étais plus très loin, j’ai décidé d’y aller.
Au total, 152 km pour 2h40 de route (en retirant Argentat, vous n’aurez plus que 2 heures de route).

Meyssac

Lors du jour 2, j’avais visité Collonges-la-Rouge de nuit, l’envie d’y retourner était très présente donc j’ai inclus la visite dans cette nouvelle journée.
Tout proche Meyssac, un commune dont le quartier ancien a également été construit en grès rouge. Toutes les maisons n’ont pas retiré leur badigeon donc le cœur historique est un moins coloré que celui de sa voisine.

Gouffre de la Fage

Après un petit chocolat en terrasse, me voici repartie pour le gouffre de la Fage. Il ouvre à 9h30, c’est bon j’ai de la marge!
Pour le visiter, il vous en coûtera
De 4 à 12 ans : 5.50 €
A partir de 13 ans : 9.00 €

flyer de la fage

Pour descendre, n’oubliez pas de vous couvrir et de bien vous chausser car les galeries sont très humides et fraîches. Et 45 minutes en grelottant, ce n’est pas très agréable!

Dans ce site, vous trouverez à nouveau de magnifiques concrétions mais la visite est aussi axée sur les espèces de chauve-souris qui vivent dans le gouffre (le Minioptère de Schreiber, le Grand Murin, le Petit Rhinolophe). Je n’ai malheureusement pas eu la chance d’en apercevoir car en été, avec les visiteurs, elles sont plus discrètes qu’en avril alors qu’elles commencent à sortir de leur hibernation.

Collonges-la-Rouge: château de Vassinhac

Dès la sortie du gouffre, la chaleur me tombe dessus. Je remonte rapidement en voiture, direction Collonges-la-Rouge où je suis attendue pour visiter le château de Vassinhac.
Niveau parking, on est loin du soir où j’y suis allée. Il est 11h Les places sont extrêmement rares et avec mon gros véhicule, difficile pour me garer! Après avoir tourné un moment, j’en ai enfin trouvé une ! Petit conseil, arrivez de bonne heure le matin ou en fin de journée ! Vous vous garerez plus facilement et il y aura moins de monde dans les petites du village!
Arrêt à l’office de tourisme puis petit tour dans les rues colorées et ensoleillées.

 

Propriétaires très accueillant

Et c’est parti pour la visite du château de Vassinhac!

Construit au XVI siècle, le château appartenait à la famille de Vassinhac, seigneur de la ville et capitaine gouverneur de la vicomté de Turenne.
Ce monument historique est classé depuis 1932. On peut le visiter ainsi que son parc.
Les propriétaires, des personnes charmantes, n’hésiteront pas à répondre à vos questions lors de la découverte des lieux.

A l’intérieur, vous pourrez découvrir une salle à manger pavée en grès rouge ciré avec son plafond Louis XIII et son imposante cheminée, le salon Louis XVI.

Le bel escalier à vis permet de rejoindre les caves où l’on peut voir des photographies du château tel qu’il était à son origine ainsi que pendant sa restauration. Un film très intéressant est également projeté sur Collonges la Rouge et sur l’historique du château.

A l’étage, de belles chambres sont à découvrir avec notamment des meubles ayant appartenu à l’écrivaine Colette.

A savoir que le château proposera bientôt la possibilité de dormir en chambres d’hôtes.
La visite vous conduit ensuite dans le parc où vous pouvez admirer le château et son architecture bien particulière avec ses deux tours imposantes.
Vous profiterez également du calme des terrasses au pied du château sous la poivrière pour prendre un verre.

Beaulieu-sur-Dordogne

La visite terminée, l’heure du déjeuner approche et c’est à Beaulieu sur Dordogne que je suis attendue. (Les restaurants sont nombreux à Collonges-la-Rouge, vous trouverez certainement votre bonheur.) Comptez une vingtaine de minutes entre les deux communes.
J’ai mangé au restaurant « Côté Dordogne » et me suis régalée. Les plats proposés étaient en même temps fins et copieux. Et manger au bord de l’eau est très agréable!

Terminé le grès rouge de Collonges, Beaulieu vous attend au bord de la Dordogne. L’occasion, comme moi de faire un tour en gabare, ce bateau à fond plat créé pour transporter des marchandises (du bois notamment) sur la rivière. Une balade de 45 minutes pendant lesquelles vous apprendrez beaucoup de choses sur la vie des gabariers au XIXème siècle avant l’arrivée du chemin de fer en Corrèze.
Petits conseils:
– En cas de grosse chaleur évitez les créneaux entre 14h et 16h car avec la réverbération, le tour peut rapidement devenir difficilement supportable sans ombrelle pour vous protéger.
– N’oubliez pas de réserver sur le site car c’est une activité prisée en été!

Une très belle balade ! Elle s’est poursuivie cette fois-ci à pied dans les jolies rues de Beaulieu qui propose un circuit du patrimoine.

Argentat

Le parcours terminé, une petite pause en terrasse s’impose! Qu’est-ce qu’il fait chaud!!!
Mais cela n’entame pas mon désir de visiter car le séjour touche doucement à sa fin.
Pour terminer la journée, je décide de pousser jusqu’à Argentat. Il paraît que c’est très beau! Après un peu moins de 30 minutes, j’y suis. De nombreux parkings sont prévus pour pouvoir se garer facilement.
L’office de tourisme m’a gentiment donné le plan pour réaliser le parcours. Avec la chaleur et la fatigue, je n’en ai fait qu’une partie mais ce que j’ai vu m’a ravie! Quel bonheur d’être au bord de la Dordogne!

Et les petites rues toutes proches sont très agréables!

Avant de repartir, je décide de prolonger le plaisir d’être là en mangeant au bord de l’eau à « l’auberge des gabariers » . La vue était belle, c’est pour cette raison que j’ai choisi d’y manger. Après un accueil un peu déconcertant, le repas fut correct et le ventre plein, j’ai repris la route pour retourner au camping!

Autour de Castelnau-Bretenoux

C’est le dernier jour de mon séjour. Il reste tant de choses à découvrir et une journée ne suffira bien sûr pas! J’ai envie encore une fois de profiter et de partir à la rencontre de nouveaux lieux. Je pourrais aller à Rocamadour bien sûr mais j’y suis déjà allée il y a quelques années donc ce ne sera pas pour cette fois-ci. Ce qui est prévu pour ce dernier jour: Souillac, château de Castelnau-Bretenoux, Cornac. 

Souillac

A l’heure à laquelle je suis arrivée, les rues étaient désertes. Cela tombait bien car je n’aime pas le monde… la ville de Souillac était à moi (enfin presque!). Des petites rues, de jolies façades, une halle, un puits…

Et que dire de la magnifique abbatiale? Un chef d’œuvre de l’art romano-byzantin datant du XIIe siècle avec ses trois coupoles, son mobilier remarquable, son portail mauriste, sa magnifique voûte. J’y suis restée assise de longues minutes à admirer ce joyau architectural!

Une fois sortie de la magnifique abbatiale, je suis allée voir l’exposition consacrée à Joséphine Baker. L’exposition « Joséphine Baker, un destin extraordinaire » présente la vie exceptionnelle de la première femme afro-américaine entrée au Panthéon.

Elle propose une importante diversité de documents, des dessins, des photographies mais aussi des créations de haute couture. Cette magnifique exposition montre la créativité de l’artiste mais aussi ses combats pour l’égalité entre les peuples, son rôle pendant la Seconde Guerre Mondiale, ses combats face à la maladie. Un destin hors du commun pour cette femme que rien ne prédestinait à une telle vie!

L’exposition était visible jusqu’au 10 septembre mais il est question de construire un musée dédié à Joséphine Baker dans les années à venir!

Une fois sortie de l’exposition, direction le « Musée de l’automate ». Merci à l’office de tourisme d’avoir organisé ma venue et au musée pour son accueil. Ouvert jusqu’au 30 septembre, il sera l’objet d’une nouvelle installation mettant en valeur les 300 automates et jouets de la collection. J’ai trouvé cet univers particulier: intéressant de découvrir le mode de fonctionnement de ces machines et parfois un peu curieux de se sentir observer.

Les grandes vitrines des Galeries Lafayette étaient quant à elles superbes!

Château de Castelnau-Bretenoux

Sortie de Souillac, me voici partie pour le château de Castelnau-Bretenoux à Prudhomat. Comme le château d’Assier visité en début de séjour, il fait partie des monuments nationaux. A ce titre, l’entrée est gratuite jusqu’à 25 ans et 8 euros ensuite.

horaires et tarifs

Le château fut construit au XIIIème siècle, grande demeure seigneuriale, il vécut de grandes heures avant d’être abandonné au XVIIIème siècle avant d’être victime d’un grave incendie. C’est Jean Mouliérat, un artiste lyrique, qui le sauva en le rachetant en 1896 puis en lançant une importante campagne de restauration avant de le léguer à l’Etat.

Le château en impose bien avant d’arriver. Perché sur sa butte, on le voit de loin!
Et il est très agréable de se balader dans le village en contrebas en y montant.

Une fois à ses pieds, on ne peut qu’admirer son architecture féodale et ressentir une impression de puissance!

La visite a été à la hauteur de la beauté de l’extérieur puisqu’elle offre aux visiteurs des intérieurs richement meublés par Jean Mouliérat.

Les costumes du chanteur d’opéra qui y était exposés ont amené une âme supplémentaire à ce magnifique château !

La salle des lapidaires est également très intéressante avec ses statues.

Les diverses vues offertes depuis le château étaient superbes!

Ce dernier château visité durant mon séjour était magnifique! Je ne saurais que vous le conseiller!

Cornac

Malgré la chaleur étouffante, une dernière découverte est à mon programme: le village de Cornac, « un village trompe-l’œil ». J’ai forcément hâte de découvrir ce que cache cette appellation.
En arrivant dans le village, mon œil est immédiatement attiré par un atelier avec des œuvres très originales à l’extérieur. L’artiste, Jean-Luc Laborie, qui y travaille et y vit m’invite à découvrir son univers.

C’est super de voir l’envers du décor, l’atelier où tout se passe avant de rencontrer la variété de ses œuvres exposées.
Peintures, sculptures, tapisseries, l’artiste est un touche-à-tout. Quel plaisir de l’entendre parler de ses créations!

Et c’est justement Jean-Luc Laborie le président de l’association qui est le président de l’association LEZ’ARTS BLEUS DE CORNAC: un collectif d’artistes qui a réalisé les trompe-l’œil dans le village. J’en profite pour lui demander de m’expliquer le concept. Il s’agissait pour un collectif d’artistes de redonner vie au village en rappelant son passé. Nombreuses sont les communes choisissant de peindre des fresques sur les murs. Les murs étant d’origine et bien souvent en pierre, il n’était nullement question de faire quelque chose de définitif. C’est ainsi que les œuvres ont été notamment peintes sur des parties amovibles tels que les portes, les volets. Je me suis donc lancée à leur recherche sous 41 degrés à l’ombre. Il est possible d’utiliser un plan mais je préférais les découvrir au hasard de mes pérégrinations.
En voici quelques uns, à vous de chercher les autres!

Fin du séjour

C’est avec cette visite que s’achève la journée et mon séjour entre Lot et Dordogne. Une petite journée par rapport à certaines cette semaine. Mais il faisait tellement chaud que je n’avais qu’une envie: rentrer au camping et me plonger dans l’eau fraîche de la Dordogne pour finir mon séjour.

J’espère que cet article vous a plu. Si c’est le cas, n’hésitez pas à laisser un petit commentaire, ça fait toujours plaisir.

En ce qui me concerne, j’ai adoré découvrir ces deux départements et je remercie vivement l’office de tourisme « Vallée de la Dordogne » et  Tourisme Corrèze qui m’ont beaucoup aidée dans l’organisation de mon séjour.

A découvrir aussi: le village de Belcastel dans l’Aveyron autre département d’Occitanie. 

Merci beaucoup de prendre le temps de me laisser un commentaire concernant cet article ❤️

7 réponses

  1. Superbe reportage effectivement je ne me souviens pas l’avoir parcouru….vraiment très complet avec de nombreux endroits plus ou moins connus….La Corrèze est très belle et assez variée….
    Une nouvelle fois merci Flo pour ce beau reportage découverte…..

  2. Alors là, chapeau ! Tu nous as habitués à avoir des articles complets mais celui-là, wouah ! Tu as visité tellement de choses. C’est super intéressant !
    Petite question, sais-tu si les chiens tenus en laisse sont acceptés dans les grottes que tu as visitées?

    1. Oui j’avoue que j’ai passé beaucoup de temps à écrire cet article ! Mais il y avait tellement de choses intéressantes à visiter ! C’est une très belle région !

  3. Bonjour Flo. Je suis votre insta mais j’ai découvert votre site en cherchant des idées de circuits pour un séjour en Bretagne sud. Je me suis donc promenée un peu partout sur le site et je suis époustouflée de lire vos périples. J’ai été particulièrement attentive au séjour entre Corrèze et Lot puisque je suis une voisine du Périgord et que je connais bien partout où vous ètes passée. Je trouve tout çà parfait et je vous félicite pour ce magnifique boulot vous avez fait. Alors comme dit le Monsieur avant c’est un peu long mais je ne suis pas certaine que faire des dossiers soit une bonne chose. Je prends mon cas comme exemple et honnêtement je ne les ouvrirai pas, car çà fait des masses d’onglets sur l’ordi. Je pense que tu as trouvé le juste équilibre du guide touristique. Toutes mes félicitations. Si tu viens en Périgord fais moi signe. SYLVIE

    1. Bonjour Sylvie et merci beaucoup pour ce gentil message. J’écris peu à peu des articles sur mes différentes destinations, cela prend du temps car j’ai envie de faire les choses sérieusement et rendre hommage aux lieux que je découvre. J’ai encore tant de lieux sur lesquels j’aimerais écrire, le temps me manque ! Je suis contente si mes expériences peuvent donner des idées à d’autres personnes
      Nous avons la chance de vivre dans un magnifique pays et en ce qui concerne le Périgord, c’est superbe ! J’y suis allée, il y a plusieurs années, j’avais adoré ! Si j’ai l’occasion de revenir, je n’hésiterai pas à te faire signe!
      Au plaisir

  4. coucou,
    je viens de finir. Quel boulot !!! j’ai vraiment aimé la balade. J’ai appris pas mal de trucs. En revanche, ne le prends pas mal surtout, mais c’est hyper long. Tu veux trop bien faire et tout dire et donc tu mets tout! Non, va à l’essentiel. pourquoi ne pas faire des sous dossiers où les lecteurs iraient cliquer où vont leurs priorités… En tout cas, il est joli ce blog… mais j’ai peur que les gens s’épuisent.
    Bisous 😘

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