Dans l’article précédent, nous avons découvert de superbes endroits dans le sud du département du Tarn dont Hautpoul après avoir visité Aussillon, aujourd’hui direction Castres. Je vous propose les incontournables à visiter dans cette ville que j’ai beaucoup aimée! Prêt(e) à me suivre pour des activités culturelles ainsi que des visites sur l’eau?
Informations pratiques
Ville de plus de 40 000 habitants et sous-préfecture du Tarn située près du massif du Sidobre, Castres est une ville qui vaut le détour.
L’Agout qui la traverse lui apporte beaucoup de charme, qu’il est agréable de se balader le long des berges.
Elle est située à seulement 40km de la préfecture qui est la célèbre Albi où nous irons dans un prochain article.
Direction l'office de tourisme
Pour ne rien manquer, direction l’office de tourisme situé juste à côté de l’ancien Palais de l’Evêché et donc du Musée Goya. J’y ai reçu un accueil chaleureux et on a répondu à toutes les questions que je me posais.
C’est donc munie de mon plan que j’ai pu partir à la découverte de la ville de Castres.
Où dormir?
Les hôtels en centre-ville ne manquent et il y en a pour tous les budgets. Vous ne pourrez notamment pas manquer le Grand Hôtel, hôtel 4 étoiles au bord de l’Agout, mais pour les budgets plus modestes, comme le mien, direction le Camping de Gourjade. Il s’agit du seul camping dans les environs alors autant vous dire qu’en été, il est indispensable de réserver !
- le rapport qualité prix
- le calme du camping (il est situé à 2.5km du centre-ville dans un domaine vert de 53ha)
- des bus gratuits permettent de rejoindre rapidement le centre-ville (vous pouvez également pour plus d’originalité prendre le bateau navette appelé coche d’eau)
- la taille des emplacements et l’ombre qui les protège (en plein été, lorsqu’il fait très chaud, c’est indispensable!)
- la propreté des sanitaires
- la gentillesse de l’ensemble du personnel
Où manger?
Comme pour le logement, vous aurez l’embarras du choix pour vous restaurer. Snack, brasserie, restaurant gastro… A vous de voir selon vos envies.
Pour ma part, j’ai choisi de déjeuner à la Suite du Pescadou et j’y ai passé un agréable moment.
J’ai choisi la formule du midi, avec des moules gratinées, une persillade de poissons et une salade de fruits. Le tout pour 26 euros.
Et le soir, pourquoi ne pas faire un tour à la Guinguette installée pour l’été en contrebas des jardins de l’Evêché, le long de l’Agout?
Des planches apéritives y sont proposées et vous pourrez terminer votre journée en musique et dans une ambiance conviviale. Un nouveau groupe de musiciens se produit chaque soir où la guinguette est ouverte pour le plus grand plaisir des personnes présentes.






Le long de la rivière Agout
Se balader sur les quais, le long de l'Agout
L’un des plus beaux lieux de Castres est sans nul doute la rue Milhau Ducommun avec ses maisons construites le long de la rivière Agout. Des maisons colorées à la façade à encorbellement avec pan de bois.
Ses maisons sont installées là depuis très longtemps puisque les premières datent de la fin du XIIème siècle. Ces maisons construites au bord de l’eau servaient d’ateliers aux tanneurs, aux chamoiseurs mais aussi aux parcheminiers. Des artisans qui avaient besoin de beaucoup d’eau pour travailler leurs peaux.
Quel plaisir de se promener le long de leau, sur le quais des Jacobins , le soir et d’admirer les maisons qui se reflètent nonchalamment dans la rivière! Un plaisir de sortir l’appareil photo pour immortaliser cet instant!
(En remontant la rue et en marchant quelques minutes, vous arriverez à la Guinguette dont je vous ai parlé précédemment).
Emprunter le coche d'eau
Le coche d’eau est incontournable lorsque l’on vient à Castres. Le « Miredames« , tel est son nom, est un bateau navette qui relie le centre-ville et le Parc de Gourjade (où se trouve le camping dont je vous ai parlé en début d’article).
Pour monter à bord du Miredames, c’est très simple ! Il vous suffira de vous rendre au quai des Jacobins et de traverser le pont.
Le Miredames, c’est un bateau en bois qui a été construit en 1990 en référence à d’anciennes diligences fluviales qui permettaient aux habitants de se déplacer sur l’eau jusqu’à la fin du XIXème siècle. Ce bateau peut embarquer jusqu’à 60 passagers.
En été, il vaut mieux réserver car c’est une activité très prisée (comme les Hortillonnages d’Amiens) et vous risqueriez de ne pas avoir de place.
Vous pouvez régler par carte bancaire, en espèces mais aussi avec des chèques vacances.
Une balade pleine de charme de 20 minutes qui permet de s’éloigner doucement du centre-ville et d’admirer les rives verdoyantes de la rivière.
Pour ma part, j’ai opté pour un aller-retour qui m’a permis, au retour, d’admirer de plus près les belles maisons sur l’Agout et d’avoir un angle différent pour prendre des photos.
En étant sur l’eau, je remarque mieux leur structure.
Tout en bas, les caves (« caoussino » en occitan) donnaient sur la rivière. C’est là que l’on trouvait les lavoirs qui permettaient de nettoyer à grande eau les peaux. Une fois nettoyées, elles étaient déposées dans des cuves remplies de chaux.
Au rez-de-chaussée étaient situés les appartements des ouvriers puis ceux des maîtres.
Quant aux étages supérieurs, on y trouvait les séchoirs. Pour protéger les cuirs, des volets de bois que l’on pouvait ouvrir ou fermer étaient prévus .
Il n’est pas possible de visiter les maisons du bord de l’Agout car elles sont habitées. En effet, bon nombre d’entre elles appartiennent à l’Office Public de l’Habitat de Castres depuis les années 1980.
Descendre l'Agout en canoë
Vous avez envie de voir l’Agout différemment alors direction le Parc de Gourjade (encore lui).
A quelques minutes à pied de la piscine vous attend une base de canoë-kayak. Depuis 2024, Eaurizon propose cette façon ludique et rafraîchissante de découvrir la rivière et ses rives.
Le parcours découverte est parfait pour ceux qui n’ont pas l’habitude de pratiquer cette activité (comme moi) ou avec des enfants. En fonction du nombre de personnes, vous pouvez naviguer sur des canoës 1 ou 2 places, sachant qu’il est possible de prendre un enfant en 3ème place.
5km, 2 heures de balade, un super idée pour passer un bon moment! Pour les personnes qui disposent de davantage de temps et pour celles un peu plus expérimentées, d’autres parcours sont proposés.
Et regardez comme c’est calme !
Désolée pour la qualité des photos, mon téléphone était dans une pochette plastique étanche pour éviter tout accident…
Il y a peu de courant, la rivière n’est pas profonde donc pour les familles, c’est une activité sans danger.
D’ailleurs j’en ai croisé une, les enfants étaient ravis de l’activité (et moi aussi)!
Bien entendu,un gilet de sauvetage est fourni et pour les plus jeunes, un casque.
Pensez à prévoir des chaussures fermées, de l’eau, une casquette et de la crème solaire en été.
L'ancien Palais de l'Evêché
S’il y a bien un lieu à voir à Castres, c’est l’ancien Palais de l’Evêché qui était le palais épiscopal jusqu’à la Révolution. A cette époque, il fut racheté par la commune. Il abrita d’abord la Sous-Préfecture puis devint l’Hôtel de Ville.
En le voyant, on comprend que l’évêque, Monseigneur de Tubeuf, qui le fit construire à la fin du XVIIème siècle, était puissant et fortuné ! Il fut construit entre 1665 et 1673. Plusieurs années car l’ensemble est imposant!
Il a été construit à l’emplacement d’une ancienne abbaye bénédictine d’après les plans de l’architecte Mansart.
Il est constitué du Palais, mais aussi de la Tour Saint-Benoît qui fut inserrée dans les plans de la cathédrale et de jardins.
Des jardins dans l’ère du temps puisqu’il s’agit de jardins à la française dessinés par André Le Nôtre, la même personne qui créa ceux du château de Versailles. Ce jardin fut achevé en 1700. Ce jardin d’agrément fut quant à lui demandé par Monseigneur de Maupéou.
Les motifs de buis sont exactement les mêmes que ceux qu’il avait imaginés à l’époque. Ils représentent la fleur de lys surmontée de la mitre de l’évêque. Ces deux éléments symboles des liens forts entre la royauté et l’Eglise sont réunis par une croix occitane rappelant cependant l’attachement de l’évêque à la région.
Ces broderies de buis couvrent 1100m² sur l’hectare des jardins et demandent un entretien permanent.
Et c’est dans l’ancien palais épiscopal que fut installé le premier musée de la ville de Castres en 1840.
Le musée Goya: unique en France
Informations pratiques
Horaires
- De septembre à juin, hors vacances scolaires (zone C) :du mardi au dimanche de 10h à 18h
- En juillet et août et vacances scolaires (zone C) : tous les jours de 10h à 18h
- Fermeture : 1er janvier, 1er mai, e1er novembre, 25 décembre
Tarifs
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Plein tarif 9 €
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Tarif réduit 6€
Groupe de 10 personnes et plus, enseignants, étudiants, personnes en situation de handicap et son accompagnateur, titulaire de la carte COS, en possession d'un billet d'entrée de moins d'un an dans l'un des trois musées partenaires (Musée Toulouse-Lautrec, musée Ingres-Bourdelle et musée Soulages)
-
Gratuit 0€
Moins de 18 ans, Amis des musées de Castres, carte ICOM et culture, journalistes, guides conférenciers, demandeur d'emploi et RSA, professeurs et élèves en école des Beaux-Arts, accompagnateur de groupe de scolaires et périscolaires, accompagnateurs de groupes du champ médico-social, 1er dimanche du mois (hors été) Nuit des Musées, Journées du Patrimoine, les artistes (sur justificatif de la Maison des Artistes).
-
Audioguide 3€
Les origines du musée
Direction le musée Goya ! Seul musée entièrement consacré à l’art de la péninsule ibérique depuis le Moyen Age jusqu’à nos jours. Il est bien entendu incontournable !
Bien modeste avec ses 9 oeuvres et son unique salle à sa création, le musée de Castres reçut des dons mais aussi des dépôts d’Etat. Il fallut de fait l’agrandir dès 1887 pour exposer les différentes collections, 3 salles du palais leur furent consacrées.
Peu à peu, le musée se transforma avec la volonté que les oeuvres exposées deviennent moins éclectiques.
Ce sont Marcel Briguiboul et son épouse qui sont à l’origine de l’entrée des premières oeuvres espagnoles dans le musée à la fin du XXème siècle. Et c’est Pierre, le fils du couple, qui légua environ 80 oeuvres au musée de Castres. Parmi ces oeuvres, 3 oeuvres de Goya…
En1947, le conservateur Gaston Poulain le rebaptisa Musée Goya confirmant ainsi sa spécificité, un musée consacré à l’art espagnol!
On est bien loin désormais des 3 salles d’exposition des premières années ! Ce sont désormais environ 600 oeuvres qui sont à découvrir sur plus de 1500m² (sans compter celles de l’exposition temporaire).
Les oeuvres exposées au musée Goya
On pourrait penser qu’il s’agit d’un musée consacré à Goya mais il n’en est rien. En effet, seules les 3 oeuvres léguées par Pierre Briguiboul y sont exposées:
- La Junte des Philippines


- Portrait de Francisco del Mazo
- Autoportrait aux lunettes.
Mais le musée en entier est une invitation au voyage à travers les siècles. Laissez-vous porter par l’art espagnol. Passez d’un univers à l’autre en changeant de salle et admirez aussi au passage la beauté du palais qui les abrite. Je vous montre seulement un aperçu des oeuvres exposées pour vous laisser, tout comme moi, le plaisir de découvrir les autres à votre tour.
La visite commence avec des oeuvres médiévales.
On découvre aussi des oeuvres de la Renaissance.
J’ai beaucoup aimé ce tableau du Siècle d’or et les autres dans une salle qui suivait.
Et celui-ci datant de la contre-réforme protestante étant très grand !
On y découvre aussi l’influence de l’Italie.




Une pièce est consacrée aux dons d’objets à la création du maison dont nous avons précédemment parlé. Il s’agit du salon des donateurs.
Les années, les siècles passent et l’on arrive au XXème siècle avec des oeuvres contemporaines. Certaines attirent immédiatement mon regard. Vous avez notamment certainement reconnu une oeuvre de Pablo Picasso ou encore de Joan Miró. Mais bien d’autres vous attendent…







Exposition temporaire au musée Goya
Parallèlement à la collection permanente, le Musée Goya propose également des expositions temporaires. Vous pouvez retrouver les précédentes ici. Lorsque je me suis rendue au musée, une exposition consacrée à Pilar Albarracin était à découvrir. Il s’agit d’une artiste espagnole qui, à travers ses oeuvres, questionne le folklore de son pays.
Un travail surprenant qui interpelle avec des photographies fortes.
Ses oeuvres transmettent des messages. Regardez ces fleurs colorées qui semblent si belles… En vous en approchant vous vous rendez compte qu’elles sont uniquement constituées d’aiguilles et sont donc piquantes…


A savoir que ses oeuvres sont installées un peu partout dans le musée et non pas seulement dans une salle dédiée. Pilar apparaît souvent dans ses photos avec les codes du folklore espagnol. Admirez ici son travail de broderie !
Son travail mêle photographie, broderie, vidéo… Une artiste complète !
L’exposition est visible jusqu’au 28 septembre. Si vous n’y êtes pas encore allé(e), n’hésitez pas à la découvrir!
A la rencontre de Jean Jaurès
Qui était Jean Jaurès?
Vous ne le savez peut-être pas, en tout cas moi je l’ignorais, mais Jean Jaurès était Castrais. Il est en effet né le 3 septembre 1859 dans la ville tarnaise. Un musée lui est consacré dans sa ville natale.
Le connaissant peu alors que son nom fait partie des 3 noms de rues les plus courants avec Charles de Gaulle et Louis Pasteur, je m’y suis donc rendue pour en apprendre davantage sur l’homme qui l’était, comprendre son évolution et ce qui l’a rendu aussi célèbre.
Intéressant de découvrir la famille dans laquelle il est né, puis d’apprendre qu’il a été à l’école normale avec notamment Bergson avant de devenir professeur de philosophie.
Jeune déjà, il impressionnait par son aisance à l’oral:
« Il arriva un matin et sa vue inspira un grand étonnement aux jeunes élégants de la rue Caumartin. (…) Il y avait en lui quelque chose de robuste et de rustique qui indiquait une proche origine paysanne. (…) Et voici qu’il se mit à parler, très simple, très à son aise, sans avoir l’air de se douter que cinquante paires d’yeux investigateurs et malins étaient braqués sur lui. Il se mit à parler et, instantanément, ce fut un éblouissement. C’était un torrent qui déversait devant nous, sur nous, ses flots pressés et étincelants. Il n’y eut plus en face de nous un petit homme, gros, ventru, hirsute, au veston usé, à la cravate lâche, il n’y avait qu’un verbe qui nous entraînait, nous emportait, nous illuminait. » Témoignage de Victor Basch, 31 juillet 1920
Les idées de Jaurès
Dire qu’à 26 ans, il fut élu député, le plus jeune député de France. Avec ses talents d’écrivain et d’orateur, il savait convaincre ! Il s’intéressa très vite aux questions sociales et économiques bien qu’issu d’une famille appartenant à la petite bourgeoisie castraise.
Il prit notamment la défense de mineurs lors de leur grève à Carmaux et devint le porte-parole de la classe ouvrière.
Jaurès voulait changer les mentalités avec ses discours profondément humanistes et socialistes. Des discours qui marquaient ceux qui les écoutaient.
« Sa voix sonnait comme une cymbale. Il parlait sans hâte, avec une vigueur prodigieuse, en larges périodes ravissantes achevées par un crescendo qui tendait la voix à la briser. Ce qu’il disait allait droit au cœur des hommes. C’était un apôtre. » Henri Béraud
Photos, dessins sont à découvrir dans le musée.
Jaurès se battait pour des causes qui lui semblaient justes. C’est ainsi qu’il prit position lors de l’affaire Dreyfus.
Il lutta également pour la paix en Europe, il était persuadé qu’il était encore possible de la préserver en s’unifiant.
Jaurès ne fut pas le témoin de la folie des hommes qui fit rage pendant 4 ans durant la Première Guerre Mondiale, puisqu’il mourut le 31 juillet 1914.
Jean Jaurès assassiné
Jean Jaurès dérangeait certaines personnes avec ses idées. Il recevait également des critiques mais cela ne l’empêcha pas de poursuivre ses combats, de continuer de partager des articles dans son journal « L’Humanité », de se déplacer pour écouter les gens et leur parler. Nombreuses sont les caricatures qui furent à l’époque dessinées.
Le 31 juillet 1914, Raoul Villain lui ôta la vie. La mort de Jaurès fit la une des journaux.
Dans une lettre adressée à son frère de la prison de la Santé le 10 août 1914, il affirme : « J’ai abattu le porte-drapeau, le grand traître de l’époque de la loi de trois ans, la grande gueule qui couvrait tous les appels de l’Alsace-Lorraine. Je l’ai puni, et c’était le symbole de l’ère nouvelle, et pour les Français et pour l’Étranger ».
« Horreur ! Le rideau, derrière sa tête vient de se plier, de se soulever légèrement ; un revolver s’est glissé, tenu par une main ; et cette main seule, apparaît à 20 centimètres derrière le cerveau. Pan ! Pas d’éclair, pour ainsi dire, une étincelle rougeâtre. La fumée d’un cigare : je regarde, figé, abruti, un quart de seconde ; puis un deuxième coup ; mais Jaurès déjà est tombé sur Renaudel, la serviette aux mains, la tarte encore aux lèvres. Je ne vois pas de sang ; il a à peine tressailli, n’a pas eu le temps de faire le geste de se retourner : il n’a rien dit, pas même pensé, peut-être. »
Témoignage de E. Poisson, présent lors de l’assassinat de Jean Jaurès le 31 juillet 1914, au Café du Croissant à Paris.
Raoul Villain fut incarcéré mais le jugement ne démarra qu’après la fin de la Première Guerre mondiale, après 56 mois de prison. Etant donné la notoriété de Jean Jaurès, on aurait pu s’attendre à une peine exemplaire mais contre toute attente, il fut acquitté et la partie civile, c’est-à-dire la femme de Jaurès, fut condamnée à payer tous les frais de justice…
Informations pratiques
Horaires
10h-12h / 14h-18h (17h du 1er octobre au 31 mars), sauf le lundi
Juillet et août : 10h-12h / 14h-18h, tous les jours
Fermeture : les dimanches du 1er octobre au 30 avril et les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 25 décembre
Tarifs
- Exposition temporaire : entrée libre
- Exposition permanente : musée Jean Jaurès
- Tarif normal 3 €
- Tarif réduit 1,50 € : groupes de 10 personnes et plus, étudiant, personne percevant une AAH, demandeur d’emploi, regroupement de CE (convention)
- Gratuit : moins de 18 ans, groupe scolaire (visite libre), membres de l’association des Amis des musées de Castres et porteurs Pass Tarn (pour deux entrées payantes plein tarif) – Carte professionnelle : journaliste, guide-conférencier et enseignant (Pass Éducation) – Chéquier collégien (et accompagnateur), carte ICOM
Une exposition temporaire intitulée « Notre-Dame de Paris au siècle de Jaurès » est à découvrir jusqu’au 31 décembre 2025.
On y découvre l’évolution de la cathédrale à travers une série de photographies depuis les années pendant lesquelles Jean Jaurès fréquentait la capitale jusqu’à l’énorme chantier de restauration après l’incendie.
Intéressant de découvrir Jaurès évoluer dans cette ville si loin de son Tarn natal.
Intéressant aussi de découvrir la vision qu’ont ses contemporains comme Victor Hugo ou encore Viollet-le-Duc de Notre-Dame.
Déjà à l’époque, elle était souvent photographiée et on l’aimait !
Merci à Bénédicte pour son accueil et ses précieuses informations qu’elle m’a données lors de ma visite du musée Jean Jaurès.
Et c’est avec cette visite que s’achève notre visite de Castres mais également les quelques jours passés dans le sud du Tarn que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.
Dans les prochains articles, nous rejoindrons le nord du département. Je vous parlerai de la Toscane occitane qui, j’en suis certaine, vous plaira beaucoup! Hâte de vous parler de Cordes sur Ciel ou encore de Penne.











6 réponses
Merci beaucoup Florence pour votre superbe reportage sur notre belle ville de Castres ainsi que sur le musée Goya dont vous avez magnifiquement valorisé les collections et l’exposition de Pilar Albarracín !
Toute l’équipe du musée Goya vous remercie chaleureusement !-)
Ravie de lire que vous avez apprécié mon article sur votre belle ville. J’ai été très sensible à l’univers de Pilar Albarracin que je ne connaissais pas et ai été heureuse de pouvoir découvrir son univers. Encore merci pour votre accueil.
À nouveau un très beau et complet reportage de cette belle région tous les détails fournis pour une complète visite entre autres une mise en avant de cette guinguette des endroits forts sympathiques…Merci pour cette nouvelle belle découverte….
Merci beaucoup Michèle d’avoir de nouveau apprécié cette présentation. J’ai beaucoup aimé découvrir Castres, beaucoup de choses intéressantes 🙂
Encore un très beau reportage, bien complet, je rentre d’Occitanie un lieu magnifique et reposant. Merci pour ce partage et toute ces infos 🙏🙏🙏.
Philippe
Merci beaucoup !