Après avoir visité Roubaix avec ses étonnants Musée de la Piscine et sa Villa Cavrois avoir découvert les alentours de Seclin, me voici prête à vous parler du week-end que j’ai passé à Armentières, toujours dans la métropole lilloise. Et vous n’allez pas être au bout de vos surprises car l’Armentiérois regorge de lieux à découvrir et d’activités et il y en a pour tous les goûts !
Quelques informations sur Armentières
Armentières est une ville située dans le Nord entre Lille et Bailleul dans les Weppes. C’est une ville avec une histoire étonnante et qui, malgré sa totale destruction (97% de la ville avait été détruite pendant la Première Guerre mondiale), a su se relever.
L’office de tourisme situé dans l’ancien cinéma Rex vous proposera des visites très intéressantes et diversifiées. Tourisme de mémoire, activités ludiques, sorties nature, il y a de quoi faire. De jolies brochures vous accompagnent pour découvrir l’Amentiérois et les Weppes.
Incontournable: le beffroi d'Armentières
Si vous venez dans les Hauts-de-France, vous rencontrerez obligatoirement une spécificité: les beffrois. Chaque grande ville a le sien, certains sont magnifiques comme celui de Douai ou celui d’Arras (article à venir) d’autres plus modestes comme à Le Quesnoy. Mais peu importe sa taille, il fait partie de l’histoire de la ville et les habitants y sont très attachés.
Le beffroi d’Armentières a connu un triste sort car il a été détruit pendant la Première Guerre mondiale et c’est donc une version plus moderne de l’Hôtel de ville qui est à découvrir. Et avec ses 67m de haut, il n’a rien à envier à d’autres de la région.
Cette version, c’est Louis-Marie Cordonnier qui en est à l’origine. C’est lui aussi qui a géré la reconstruction des halles, de l’église Saint-Vaast ci-dessous.
L’hôtel de ville d’Armentières a été reconstruit dans un style renaissance flamande. Si la première pierre a été posée le 11 novembre 1925, il a toutefois fallu attendre 10 ans pour que l’édifice soit achevé! En effet, le budget alloué à la reconstruction de l’Hôtel de ville a été largement dépassé…
En effet, il ne fut pas aisé de reconstruire l’Hôtel de ville notamment en raison d’une originalité: les briques prévues par l’architecte étaient un modèle qui ne correspondaient pas aux briques fabriquées par les briquetteries régionales et elles ont donc été fabriquées à Ostende en Belgique. Imaginez des péniches remplies d’argile traverser les Flandres jusqu’à la mer puis refaire le trajet en sens inverse…
Il faut savoir aussi que l’argile transportée depuis Armentières n’était pas suffisante et était complétée sur place par de l’argile de la région d’Ostende. Ceci explique les différences de couleur que vous voyez sur ces photos: l’argile belge est plus jaune que celle française. Et vous voyez mon doigt? La brique que voulait Louis-Marie Cordonnier était plus longues que les briques traditionnelles…
Vous remarquerez également sans nul doute les briques vernissées (et non il ne s’agit pas de culs d’obus de la Première Guerre mondiale comme certains pourraient penser.)
A l'intérieur de l'Hôtel de ville d'Armentières
Pas question pour Louis-Marie Cordonnier de faire les choses modestement. Armentières devait montrer sa grandeur et l’Hôtel de ville avec son beffroi devait marquer les esprits! Dès l’entrée, l’escalier en impose et on a hâte de découvrir ce qui se cache derrière cette grande porte ! On devine d’ailleurs quelques couleurs à travers le verre…
En ouvrant la porte, on découvre trois vitraux monumentaux qui surplombent l’escalier d’honneur. Ces vitraux ne sont pas ceux qui avaient été installés par Louis-Marie Cordonnier. En effet lors de la libération de la ville en 1944, des tirs avaient complètement détruit les vitraux d’origine. De nouveaux ont donc été installés en 1953 . Ils représentent les trois grandes activités insdustrielles qui ont fait la renommée d’Armentières: le tissage, le filage et le brassage.
Montez lentement l’escalier, n’hésitez pas à regarder tous les détails de ces vitraux.
Il y a eu à Armentières jusqu’à 77 entreprises de tissage et de filage. De nos jours, il n’en reste malheureusement plus qu’une qui tisse du lin français mais qui ne provient plus de l’Armentiérois.
Il faut savoir que le lin qui était produit dans l’Armentiérois était particulièrement apprécié à l’étranger car il avait la particularité d’être roui dans l’eau et cela lui donnait une teinte jaune pâle que l’on ne retrouvait pas ailleurs.
Vous serez certainement étonné(e) d’apprendre qu’au plus fort de sa production, la quantité de lin produite à Armentières aurait permis de deux fois le tour de la Terre!
En haut de l’escalier, vous remarquerez sans nul doute le magnifique carrelage imaginé par Louis-Marie Cordonnier. Encore une fois, il n’a rien laissé au hasard ! On y retrouve notamment des phénix puisque la ville d’Armentières avait été détruite mais aussi des javelots d’anciennes tribus gauloises (les Atrébates et les Morins).
N’hésitez pas non plus à pénétrer dans la grande salle en haut de l’escalier. Vous ne pourrez être qu’admiratif devant sa hauteur, ses vitraux et ses imposants tableaux dont l’un raconte un célèbre épisode de grève.
L’hôtel de ville et son beffroi sont classés depuis 2005 au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il fait en effet partie d’une liste de 23 beffrois situés en France et en Belgique. C’est une belle reconnaissance mais au quotidien ce n’est pas toujours facile à gérer. En effet, en cas de travaux ou de remplacement, les mêmes matériaux doivent être utilisés or ceci ne sont plus fabriqués…C’est le cas par exemple du carrelage ou encore plus surprenant des ampoules des lustres…
Montée au beffroi d'Armentières
Si le coeur vous en dit et si vos jambes suivent, je vous invite à monter au beffroi. Bien que mesurant 67 mètres jusqu’à la girouette, les visiteurs pourront monter jusqu’à 42 mètres en empruntant les 201 marches.
Vous pourrez ainsi avoir une vue panoramique sur la ville d’Armentières mais aussi deviner le carillon composé de 11 cloches dont la plus lourde pèse 1 220 kg et qui sonne les heures au son de la Madelon.







Se détendre à Armentières
Les Près-du-Hem
Si vous avez envie de nature, direction les Près du Hem, l’un des espaces naturels de la Mel. Le parc ferme durant la saison hivernale de début novembre à début mars.
Quand les Près-du-Hem ouvrent au mois de mars, ils sont accessibles gratuitement pour une balade très agréable ! Sinon l’accès est payant et vous pouvez réserver ici.
Ce ne sont pas moins de 120 hectares qui vous attendent toute l’année pour se ressourcer et passer de bons moments seul, en famille ou entre amis.
Lorsque je m’y suis récemment rendue, il ne faisait certes pas chaud mais j’ai malgré tout apprécié la beauté et l’accessibilité de ce lieu. C’est calme, c’est grand et on peut s’y ressourcer!




A cette période de l’année, une activité originale est accessible: le parcours Vanupieds. Le principe? Réaliser un parcours d’un kilomètre sans chaussures ni chaussettes bien entendu sur des surfaces diverses et variées. Vous ne pouvez le manquer puisque des immenses pieds se trouvent à côté !
Plus de 50 textures différentes attendent vos pieds… C’est un moment très convivial où la bonne humeur est de mise !
Pour ce qui est des sensations, l’un n’est pas l’autre. Quand certains auront les pieds sensibles en marchant sur des galets, pour d’autres ce sera dans le verre poli ou encore dans la terre humide… Pour ma part, la plupart des textures ne m’ont pas posé de problème particulier sauf les petits gravillons rouges que je me suis dépêchée de franchir pour passer à une autre zone…









Je me souviens être venue il y a quelques années durant l’été et je me souviens avoir fini avec mes enfants les pieds dans la boue. Je vous rassure en mars pas de boue et pas de tuyau d’arrosage pour nettoyer les pieds déjà un peu frigorifiés par l’expérience.
En été tout le parc s’anime! De nombreuses activités sont proposées. Des activités nautiques, des ateliers nature, des zones de jeu…Tout le monde y trouve son compte et c’est un réel plaisr de venir y passer la journée!
Lancer de haches à la How'hach
Vous avez envie d’un moment original et convivial en intérieur alors direction la How’hache au Bizet, en Belgique, à quelques minutes seulement d’Armentières.
La How’hache, c’est un bel établissement. Tout est prévu pour que vous passiez un agréable moment en famille ou entre amis !
La How’hache met à votre disposition ses 9 cibles sécurisées et le matériel qui va avec. Que vous soyez débutant ou expert en lancer de hache, vous trouverez forcément l’accessoire qui vous conviendra !
Bien entendu pas question de faire n’importe quoi. Il s’agit quand même de haches qui peuvent blesser si on ne respecte pas les règles de sécurité. Donc avant de commencer, un rappel des consignes est réalisé.
Inutile de vous dire que si pour certains lancer est vite acquis, pour d’autres c’est moins évident et il faut bien avouer qu’en ce qui me concerne la hache a régulièrement rebondi sur la cible sans se piquer et a terminé sa course dans les grilles… Mais même si mes amis et moi avons effectivement compté les points et que j’étais loin d’être première, l’essentiel était avant tout de passer un bon moment!
Et ce fut le cas ! De belles performances pour certains, des difficultés parfois pour d’autres mais surtout beaucoup de rires !
Chaque cible peut accueillir au maximum 3 joueurs. Il vous en coûtera 15 euros par personne pour une heure de jeu.
Il existe également des formules d’abonnement et de privatisation disponibles ici.
( Pour les passionnés de lancer de hache, si vous souhaitez lancer en illimité toute l’année, c’est possible pour 300 euros)
Et pour ce qui est des horaires d’ouverture:
- Jeudi : de 17h00 à 22h00
- Vendredi : de 17h00 à 22h00
- Samedi : de 14h00 à 23h00
- Dimanche : de 11h00 à 21h00
Armentières et la Première Guerre mondiale
Comme dit précédemment, la ville d’Armentières fut détruite à 97% en raison des violents combats qui y firent rage. En effet, la ville se trouvait, tout comme la ville d’Arras sur laquelle j’écrirai bientôt un article, sur le front ouest. Front ouest qui a été meurtrier et a causé la mort de centaine de milliers d’hommes de toutes les nationalités. Rappelez-vous le mémorial canadien de Vimy, le musée néo-zélandais au Quesnoy ou encore les Fantômes de Landowski dans le Tardenois qui rendent hommage à ces hommes tombés sur les champs de bataille des Hauts-de-France.
Mademoiselle from Armentières
Qui est-elle?
Située tout près de la ligne de front qui bougea peu dès octobre 1914, Armentières servit de lieu de vie à de nombreux soldats du Commonwealth notamment des Britanniques. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que la chanson « Mademoiselle from Armentières » vit le jour. Chanson reprise plus tard par Line Renaud.
Mademoiselle from Armentières, c’est Marie Lecocq. Elle n’était au départ qu’une jeune serveuse dans l’un des 211 estaminets de la ville d’Armentières, ces cafés où les soldats britanniques, les « Tommies », cherchaient à oublier l’horreur de la guerre, l’ombre de la mort.
Mais de façon surprenante, elle devint une chanson, un symbole, un souffle de tendresse au cœur des ténèbres. Et c’est une histoire banale qui la rendit célèbre : un jour, un soldat se montra trop familier. Elle ne se laissa pas faire : une gifle fuse, nette, juste. Un officier, témoin de la scène, en fut marqué. De ce geste naquit la chanson Mademoiselle from Armentières une chanson, d’abord légère, puis reprise, détournée, amplifiée qui a franchi les tranchées, les mers…
Ne vous y trompez pas, Marie représente la sœur de cœur des soldats, la confidente silencieuse, celle qui panse les âmes sans poser de questions. Elle n’a pas de médaille, pas de grade, mais elle incarne toutes les femmes restées debout pendant que le monde vacillait.
Elle est la mère qui veille dans la nuit, l’épouse qui attend, la sœur qui écrit des lettres, l’ombre douce d’une tendresse humaine dans l’inhumanité du conflit.
Marie Lecocq n’est pas une légende inventée – elle est une légende vécue. Une femme ordinaire dans un moment extraordinaire, devenue extraordinaire par la seule force de sa dignité. « Mademoiselle from Armentières », c’est l’âme d’un peuple, en jupons et en courage.
Galerie Mademoiselle from Armentières
En rappel à Marie Lecocq, une association gérée par des passionnés a créé la Galerie Mademoiselle from Armentières.
Il s’agit d’un ancien estaminet de style Belle Epoque où il fait bon plonger dans le passé.
Entrez et découvrez un lieu où vous pourrez vous installer le temps de prendre un café et des petits biscuits.
Installez-vous confortablement dans un fauteuil.
Et admirez l’ambiance recréée avec les nombreux objets exposés dans la galerie. Celle-ci n’a pas vocation à être un musée avec des cartels précis, des dates, non il s’agit d’un lieu où sont exposés des objets qui ont un lien avec la période de la Première Guerre mondiale. On y trouve donc aussi bien un vieux gramophone que des photos ou encore des jeux de quilles…









Géocaching autour d'Armentières
Comme vous l’avez compris, la Première Guerre mondiale a eu de lourdes conséquences et de nombreuses traces sont encore de nos jours visibles dans l’Armentiérois: des monuments aux morts, des cimetières militaires…
Le devoir de mémoire est indispensable pour ne pas oublier le sacrifice de tous ces hommes morts pour un combat qui n’était pas forcément le leur. Afin de découvrir l’histoire du Front ouest, l’office de tourisme d’Armentières a aménagé un parcours de géocaching sur les sites d’intéret.
Le géocaching est une activité ludique qui consiste à trouver des géoches à l’aide de coordonnées de GPS et d’indices. C’est une sorte de grande chasse aux trésors aussi bien adaptée pour les petits que pour les grands.
Pour trouver les caches, il faut souvent être perspicace car certaines sont toutes petites et il vaut mieux ouvrir l’oeil ! Elles ont toutes été cachées par Camille Frérot dans le secteur traversé par le Western Front way.
J’ai eu la chance de pouvoir découvrir ce parcours géocaching lors d’un instameet organisé par l’office de tourisme.
Le Chemin du Front ouest n’a pas entièrement été balisés avec des caches. 30 km du territoire autour d’Armentières l’a été. Ce sont 22 lieux qui ont donc été choisis, des lieux représentatifs des évènements qui y ont eu lieu pendant la Première Guerre mondiale ou des lieux de mémoire.
Je n’ai pas parcouru les 30km mais voici quelques lieux où je me suis arrêtée pour chercher des caches. Je ne vous montrerai bien entendu pas où elles se trouvent…
- 1er arrêt à Frelinghien qui contrairement à Armentières était en zone allemande. L’arrêt pour trouver la cache permet de découvrir le monument aux morts qui se trouve devant une belle église (reconstruite bien entendu après la guerre). Un panneau permet d’obtenir des informations sur cette commune pendant la guerre.









- 2ème arrêt, toujours à Frelinghien, à côté d’Armientières, au monument de la trève de Noël. Vous avez certainement déjà entendu parler de ce moment insolite pendant la Première Guerre mondiale, moment dont il est question dans le film « Joyeux Noël » et qui a eu lieu le 24 décembre 1914. Allemands et Français se trouvaient dans leurs tranchées quand, vers minuit, des chants de Noël s’élevèrent en plusieurs endroits. C’est alors que l’impensable se produisit: en plusieurs endroits du front, des soldats cessèrent alors de se battre et sortirent des tranchées. Ce fut un bref moment de fraternisation entre les ennemis qui s’échangèrent du tabac, de petits cadeaux avant de reprendre les combats quelques heures plus tard. Bien entendu, ces moments de fraternisation étaient rares car ils étaient passibles de prison.







- 3ème arrêt, cette fois-ci à Houplines, juste à côté de Frelinghien, le long du canal, une voie navigable prisée par les deux camps.
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- 4ème arrêt au cimetière militaire Churchyard Extension d’Erquinghem sur la Lys.
L’Armentiérois étant situé au niveau de la ligne de front, il n’est pas étonnant de trouver de nombreux cimetières où reposent les victimes des combats. Il s’agit d’un cimetière du Commonwealth dans lequel sont enterrés 690 hommes majoritairement des Britanniques (522 soldats) mais également 2 Canadiens, 32 Australiens, 3 Néo-zélandais, 1 Russe et ce que vous sembler plus surprenant 130 Allemands. En effet, il n’est pas rare que les ennemis d’hier reposent dans la mort en un même lieu.
5ème arrêt que je vous propose, un autre cimetière militaire. Tout comme dans l’Arrageois, ils sont nombreux dans l’Armentiérois. On y toujours la même organisation: des stèles blanches alignées posées sur un gazon bien vert et à leur pied, des rosiers, des fleurs qui attendent le printemps. Il n’est pas rare de voir dans les cimetières militaires du Commonwealth des drapeaux, des petites croix, des coquelicots car chaque année, de nombreuses personnes viennent du bout du monde pour rendre hommage à un membre de la famille tombé sur les terres françaises. C’est le cas aussi des néo-zélandais qui viennent à Le Quesnoy.
Sur la stèle, on retrouve toujours les mêmes éléments: le nom du soldat, son régiment, le blason de celui-ci, la date de sa mort. Parfois, il n’a malheureusement pas été possible d’identifier le soldat et sur sa tombe, on peut lire l’inscription « Known unto god« , seulement connu de Dieu. Inscription dont je vous avais précédemment parlé lorsque je m’étais rendue à Vimy.
Ce qui m’a surprise lors de ce parcours de mémoire, c’est de constater que ces cimetières militaires se trouvent dans les villes. Dans l’Avesnois où je vis ou autour d’Arras, ils sont plutôt situés à l’écart, dans des lieux calmes. Dans l’Armentiérois, les villes se sont reconstruites autour.






Parmi ces photos, vous avez certainement remarqué un petit papier. Quand vous trouvez une cache, il faut effectivement marquer votre nom et la date avant de la replacer exactement au même endroit. C’est le principe même du géocaching !
Manger à Armentières
Lors de votre séjour à Armentières, plusieurs restaurants s’offrent à vous. Tout dépend de vos envies.
Cuisine familiale: L'entrepotes
Si vous souhaitez un restaurant familial et convivial, l’Entrepotes vous attend.
La salle propose une décoration simple et des chaises dépareillées pour créer de la simplicité.
La carte propose des plats simples et goûteux. Et c’est original de prendre connaissance de la carte dans un ancien 33 tours.
Pour ma carte, j’ai opté pour un welsh puis une brioche façon pain perdu au caramel beurre salé.
Le welsh est un plat d’origine galloise mais que l’on retrouve dans de nombreuses brasseries du Nord-Pas-de-Calais. Pain, jambon, cheddar, bière et moutarde font de ce plat, un plat simple et convivial. Vous pouvez également ajouter un oeuf, dans ce cas, on parle de welsh complet.
Vous trouverez ici un exemple de recette (je vous précise que je n’en ai jamais préparé…)
Restaurant gastronomique: "Osmose"
Le concept du restaurant Osmose
Vous souhaitez passer un moment d’exception? Alors direction le restaurant gastronomique « Osmose« .
Florine Dewulf et Baptiste Awetand vous attendent au pied du beffroi d’Armentières prêts à vous faire voyager au pays de saveurs inédites.
Le concept de ce voyage culinaire est audacieux. En réservant une table chez Osmose, vous partez pour l’inconnu ou presque. En effet, vous ne saurez pas à l’avance ce que vous allez déguster. Vous choisissez une formule qui comporte plus ou moins de services.
La seule chose que vous connaîtrez en vous installant, c’est la liste des ingrédients que le chef travaille durant le mois. Bien sûr en cas de dégoût alimentaire ou d’allergie, vous pouvez l’indiquez et la recette sera adaptée.
Voici la liste qui était proposée lors de ma venue en avril: Ail noir / Haddock fumé / Truite de l’Artois / Agrumes/ Langoustine / Hibiscus / Salsifis / Algue / Café / Cacao / Salsifis/ Choux
Pour ma part, j’ai demandé de retirer le café et le haddock fumé.
A savoir que ces ingrédients sont succeptibles de changer en fonction des arrivages.
Dégustation chez Osmose
Inutile de vous dire que j’avais hâte de passer à la dégustation. En même temps, je me demandais si les plats allaient être à mon goût…
Le déjeuner a donc débuté avec une tartelette houmous ail noir et un cracker anchois avec une poudre d’algue.
Puis s’en est suivie une volaille de Licques farcie sous la peau accompagnée de salsifis rôtis au beurre demi-sel et pralin au grué de cacao, salsifis râpés en salade. Autant vous dire que le mot salsifi ne me rappelle pas que de bons souvenirs… A la cantine, les salsifis faisaient partie des légumes que j’aimais le moins… Et pourtant j’ai eu dans mon assiette un plat rempli de saveurs différentes et qui était délicieux!
Sur la table se trouvaient également un pain au levain et du beurre avec des fleurs.
Pour terminer de délicieuses tuiles bien croustillantes avec une garniture au chocolat (pas de café pour moi comme demandé) et une sauce au wasabi. Association surprenante avec du piquant mais qui a charmé mes papilles!
C’est avec ce déjeuner surprenant que s’achève notre découverte d’Armentières et de ses environs.
Comme vous l’avez compris, les environs de cette ville offrent de nombreuses activités variées. N’hésitez pas à vous rapprocher de l’office de tourisme pour obtenir des idées de visite complémentaires.











10 réponses
Très beau reportage. Merci pour ce partage
Merci beaucoup !
encore une fois j ai appris pleins de choses merci mille fois pour tes partages qui nous font decouvrir ces regions cheres a notre coeur amities flo et encore bravo pour ce blog tu nous fait rever
Merci beaucoup Alain, ravie de lire que ce nouvel article t’a plu. C’est toujours un plaisir pour moi de découvrir de nouveaux lieux et surtout de partager car le partage est ce qu’il y a de plus beau dans la vie, je trouve.
toujours intéressant plaisant à lire
on apprend toujours 😉👌👍👏👏
bravo
Merci beaucoup Clément. J’essaie de rendre les choses intéressantes. J’apprends moi aussi toujours lorsque je pars en visite et j’adore ça !
Superbe reportage de cette belle ville qu’est Armentieres….les photos sont magnifiques (vitraux carrelage ) et même les photos repas sont forts appétissante et le tout se déroule toujours ds la bonne humeur…
Merci Florence 🙋♀️😘
Merci Michèle pour ton retour ! Je ne connaissais pas bien cette ville et j’ai été agréablement surprise. Quant aux repas, inutile de te dire que je me suis régalée, gourmande que je suis …
Encore un article qui donne envie ! Le parcours géocaching est une bonne idée pour découvrir l’histoire, j’en fais souvent avec mes enfants et c’est très ludique.
Quant au lancer de hâches, ce doit être très amusant, je note l’idée pour une activité en famille.
Oui le géocaching est une super activité à faire en famille, cela permet de découvrir en s’amusant. En ce qui concerne le lancer de hache, je ne suis vraiment pas douée mais c’est très drôle !