Aujourd’hui c’est un lieu unique que je vous emmène visiter: un palais social ! Pour cela, nous partons dans l’Aisne à la rencontre du Familistère de Guise. Un lieu où je suis déjà allée plusieurs fois en famille, avec des amis, seule, avec mes élèves et dont je ne me lasse pas!

Attendez-vous à être surpris !
Informations pratiques
Localisation
Situé à l’est du département de l’Aisne dans la Thiérache, le Familistère en est un lieu historique emblématique.
Comment venir?

Si vous venez en train, il faudra vous arrêter à Saint-Quentin puis terminer le trajet en bus.
Horaires et tarifs
- Ouvert de 10 h 00 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h 00 (la billetterie ferme à 17h)
- Fermé le lundi sauf mai, juin, juillet et août
- 10 € (7€ en tarif réduit) / 12 € pour la visite guidée (9€ en tarif réduit) /visite gratuite pour les enfants de moins de 12 ans.
- Vous pouvez acheter votre billet sur place ou le réserver en ligne.
Un peu d'histoire
Qui est le fondateur du Familistère de Guise?

Issu d’une famille modeste, Jean-Baptiste André Godin est le père du Familistère.
À onze ans et demi, il doit commencer à travailler dans l’atelier de serrurerie paternel. Il aide aussi ses parents dans les travaux des champs. Il rêve pourtant de sortir de cette vie. Pendant qu’il garde les vaches, il lit les livres de Rousseau, Voltaire ou Diderot qu’il achète avec ses économies.
Quittant sa campagne pour travailler en tant qu’ouvrier dans des ateliers, il se rend compte du désordre provoqué par la libre concurrence.
En 1840, il crée son propre atelier et dépose son premier brevet pour la fabrication d’un poêle en fonte. C’est le début de l’aventure ! Quelques temps plus tard, en 1857, il déplace son atelier à Guise où il pourra donner vie à son projet… et quel projet !
Outre le fait qu’il soit le propriétaire de l’usine, et qu’il soit le promoteur du Familistère, il en est également l’urbaniste, l’ingénieur et l’architecte.

La construction du Familistère de Guise
Godin prévoit ainsi un Palais social destiné à accueillir 1 500 personnes, les familles des ouvriers et employés de l’usine pour les sédentariser et assurer le fonctionnement de l’usine de Guise. (A l’époque, il était facile de trouver un emploi et il était fréquent que les ouvriers changent régulièrement de lieu de travail)
Le premier immeuble d’habitation fut complètement achevé au cours de l’hiver 1860-1861.
Au printemps 1861, le Familistère comptait déjà 350 résidents volontaires.
Godin poursuivit son programme et en 1870, le Familistère comptait près de 900 habitants.
Les logements proches de l’usine mais dans un cadre privilégié attiraient les ouvriers car ils étaient spacieux, sains et les services proposés étaient nombreux et remarquables comme on le verra après.

Le Familistère se distingue radicalement des cités ouvrières de l’époque. Il ne repose pas sur le principe du logement individuel mais sur celui de l’habitat collectif. À Guise, pas de château du patron, de maisons d’ingénieur ou de contremaître, comme on le voit dans de nombreuses villes. Tout le monde vit ensemble, que ce soit Godin, les contremaîtres, les ouvriers, les institutrices… Tous sont locataires et jouissent des mêmes services.
Pour créer le Palais social, Godin s’est inspiré d’un concept créé par Charles Fourier: le phalanstère. Un concept auquel il avait précédemment essayé de participer aux Etats-Unis en investissant une partie de ses économies mais qui avait été un échec.
L'usine Godin
De nombreux modèles de poêle en fonte ont vu le jour dans les usines Godin. Tout est fait sur place : la conception des modèles dans le bureau d’études, la fonte, le moulage, l’ébarbage, l’émaillage, le montage, l’ajustage, l’emballage. Pour tout savoir sur ces étapes, c’est ici !
Photos issues du site du Familistère.
Dans la salle d’exposition consacrée aux poêles Godin, on retrouve une vidéo avec des photos d’époque.
Fabriquer un poêle Godin demandait du savoir-faire. Regardez le nombre de pièces pour ce modèle ! Dire que tout commence avec de la fonte de fer…
Les réalisations
Plusieurs pièces sont consacrées à l’exposition de réalisations en fonte. On y voit l’évolution des modèles fabriqués et des modèles plus ou moins grands, plus ou moins travaillés en fonction du budget de l’acquéreur. Regardez la finesse de certains modèles !
Le Familistère de Guise : pavillons d'habitation
Le Palais social
Le projet conçu par Godin comprenait trois grandes unités d’habitation juxtaposées, édifiées chacune autour d’une vaste cour intérieure couverte, des bâtiments « d’industrie domestique » (magasins et services) et des jardins. Plus tard ont été construit un peu plus loin, le bâtiment de Cambrai et celui de Landrecies.

Ce qui frappe lorsque l’on arrive devant le pavillon central, c’est la beauté des lieux. Il est construit en briques, matériau traditionnel des Hauts-de-France.
Les façades sont ornées de frises. Godin voulait un lieu de vie fonctionnel mais aussi beau pour les employés!
Des balcons ont été prévus sur les pavillons de droite et de gauche.
Tout est étudié, optimisé pour diminuer les coûts de construction en respectant les valeurs défendues par Godin. Les travaux ne se sont pas faits du jours au lendemain mais ont été réalisés au fur et à mesure du développement de l’entreprise Godin.
Quelques chiffres représentatifs du Palais social en 1879 (aile gauche, pavillon central, aile droite)
2 000 000 de francs de dépenses
75 mois de chantier
10 000 000 de briques
30 000 m2 de plancher
1 km de coursives ou galeries
570 m de façades
900 fenêtres
1 300 portes
8 000 barreaux métalliques formant garde-corps
11 000 carreaux de verre en couverture des cours
Vivre dans le Familistère
La cour intérieure du Familistère
Les employés de l’entreprise Godin n’étaient pas obligés de vivre au Familistère mais beaucoup avaient fait ce choix car les conditions de vie étaient nettement supérieures que dans bien d’autres endroits.
A l’intérieur, tout est en effet pensé pour le confort des personnes qui y vivent!
Au coeur de chaque aile: une grande cour surmontée d’une immense verrière. Elle était un lieu de vie, un lieu de rencontre où les habitants se retrouvaient notamment lors notamment des fêtes, des réunions.
Photos en noir et blanc issues du site du Familistère
Lorsque l’on se trouve dans la cour intérieure du Pavillon central, on ressent immédiatement une sensation de grandeur, d’espace.
Et le regard est attiré vers l’immense verrière, mais aussi par la grande mosaïque posée sur le sol. Imaginez des milliers de petits carreaux de couleur qui le recouvraient … De nos jours, il en reste seulement des parcelles. Lors de la restauration, les espaces vides ont été comblés par des petits carreaux gris. Imaginez la patience qu’il a fallue pour recouvrir le sol !!!
Les étages du Familistère
Le Familistère offrait dans le Pavillon central, mais aussi dans l’aile gauche et l’aile droite, 4 niveaux d’habitation . A chaque étage, des coursives fonctionnelles permettent de rejoindre les appartements.
Grâce à de larges escaliers, situés aux quatre coins de la cour, on accède aux différents niveaux. Ces escaliers attirent systématiquement l’oeil du visiteur avec leur belle perspective et l’arrêt photo est très fréquent.
Les appartements du Familistère
Les employés vivaient pour la plupart au Familistère. Les appartements qu’ils occupaient étaient spacieux et adaptés au nombre de personnes qui l’occupaient.
Parler seulement des employés serait réducteur car on y trouvait également les retraités de l’usine Godin ainsi que les personnes blessées en travaillant et devenues invalides (ce qui était très rare car Godin s’assurait également de la sécurité du personnel).
Dans les appartements confortables et fonctionnels se sont succédées plusieurs générations.
Plusieurs appartements témoins sont à découvrir et retracent l’évolution du mobilier ainsi que du mode de vie des habitants du Familistère.

Entrons dans des lieux où l’hygiène, la propreté étaient de mise. Le Familistère devait être propre et sein aussi bien dans la sphère publique que privée. Des règles régissaient donc l’usage des appartements. C’est ainsi que de l’eau courante était à disposition des habitants à l’extérieur des appartements, que l’on n’avait pas le droit d’y faire la lessive ou faire sécher du linge, qu’on ne jetait pas n’importe où ses balayures…
Voici d’ailleurs une fontaine comme on en trouvait à chaque étage et un bac à ordures se trouvant dans la cave et où tombaient les déchets depuis les étages. Ceux-ci étaient organiques (à l’époque la question du tri sélectif ne se posait pas puisque le plastique ne fut inventé qu’en 1907 par le chimiste américain Leo Baekeland et qu’il ne se répandit pas immédiatement dans les foyers).
Mais je ne vous fais pas languir plus longtemps ! Poussons les portes et faisons un bon dans le passé. On découvre des appartements simples mais adaptés au besoin des habitants. Des appartements qui ont évolué avec les générations.
Monsieur Godin pensait au confort de tous les habitants du Familistère y compris à celui des nourrissons. C’est ainsi que des vêtements permettant au bébé de bouger ont été créés. De plus, le chef d’entreprise avait même pensé à une sorte de « litière » pour que l’humidité et les mauvaises odeurs soient davantage absorbées dans le berceau. On utilisait ainsi du son de blé.
Le prochain appartement plonge doucement le visiteur dans la modernité. Certains, comme moi, reconnaîtront la vieille machine à coudre qu’utilisaient nos grands-mères…
Les murs qui étaient auparavant seulement ornés de quelques photos, d’un miroir, se personnalisent avec des papiers peints hauts en couleur ! D’ailleurs dans l’un des appartements, on découvre différentes couches qui ont été superposées au fil des années.
S'assurer du bien-être des habitants
Les appartements étaient lumineux. D’ailleurs, vous ne le savez certainement pas, mais les fenêtres étaient plus grandes dans les étages inférieurs que dans les étages supérieurs. Il ne s’agissait pas du tout d’un signe de richesse car on pourrait penser que les personnes les plus aisées vivaient en bas et celles plus modestes en haut…

Non, il s’agissait d’avoir pour tous les habitants la même luminosité indépendamment de l’étage où l’on vivait.
Afin de prévenir les problèmes de moisissure en ventilant, mais aussi pour aider à réguler la température dans le Familistère, un principe d’aération dans les murs avaient été mis en place dès la construction des logements.
Pour éviter que la cour centrale ne soit invivable et ne se transforme en serre en raison de la chaleur, un système de ventilation très efficace avait été conçu.
C’est ainsi que lorsque vous évoluerez dans le cour intérieure, vous remarquerez de nombreuses grilles sur le sol. Il ne s’agissait pas de bouche d’égout mais de grille de ventilation. Et l’air qui sort de ces grilles vient directement des caves !
Vous voyez toutes les grilles dans la cour intérieure? Ce sont les fameuses grilles en question.


Direction maintenant les caves du Familistère qui ne sont pas accessibles toute l’année (à certains moments, elles sont en effet très humides voire en partie inondées en raison de l’Oise toute proche). N’hésitez pas à vous renseigner avant votre visite.
Ces caves ne peuvent être visitées qu’avec un guide

J’ai beaucoup aimé découvrir ce lieu insolite! Figurez-vous qu’au début de l’existence du Familistère, les caves dans lequelles les habitants stockaient des affaire n’avaient pas de porte. La confiance régnait !
Godin au Familistère
N’imaginez pas Jean-Baptiste Godin vivant à l’écart de son entreprise dans une grande maison bourgeoise ! Non il vivait comme les ouvriers, les contremaitres, les enseignantes, les nourrices au Familistère. Certes son appartement était plus grand que les autres mais n’imaginez pas un logement luxueux, avec des matières précieuses.
Le Familistère: pas que des logements !
- Hommes et femmes travaillaient à l’usine. Pour permettre aux mères de travailler, sans avoir à se soucier de faire garder leurs enfants, la nourricerie et le pouponnat s’occupaient gratuitement des enfants pendant la journée ! A savoir que le bâtiment qui abritait ces « crèches » n’existe plus, trop endommagé, il n’a pas été conservé. (source des photos https://www.familistere.com/fr/decouvrir/collections-ressources/les-collections)
- A la fin du XIXème siècle, tandis que d’autres enfants à la même époque aidaient au travail des champs, s’épuisaient déjà à la mine ou dans des usines, tous les enfants du Familistère (garçons et filles) allaient à l’école de 4 à 14 ans . Monsieur Godin partait du principe que l’instruction était la base de tout et de ce fait la scolarisation des enfants dans les écoles du Familistère est une condition de l’habitation des familles au Palais social, un devoir.
Tout était prévu pour dispenser un enseignement dans les meilleures conditions, des classes par tranche d’âge, un mobilier adapté, une bibliothèque, un théâtre au centre pour s’y rassembler, monter des spectacles… (source des photos https://www.familistere.com/fr/decouvrir/collections-ressources/les-collections)
- De nos jours, l‘école à côté du théâtre est toujours utilisée pour l’enseignement. Elle ne se visite pas.
Je dois bien avouer qu’étant moi-même enseignante, j’aimerais beaucoup travailler dans un tel cadre !

- Le théâtre servait bien sûr au divertissement, mais les enfants de l’école primaire y prenaient aussi des cours de déclamation pour apprendre à s’exprimer devant un auditoire, et ainsi faire valoir leur opinion en tant que futurs citoyens et associés. Ils y travaillaient également le chant, la musique et la comédie pour des représentations à l’occasion des fêtes de l’Enfance et du Travail. Le théâtre était aussi un lieu où Godin donnait des conférences destinées aux habitants et au personnel du Familistère. L’assemblée générale des associés de l’Association coopérative du capital et du travail y tenait ses réunions et les conseils du Familistère y avaient également un lieu. C’était un lieu d’expression.
Source des photos : https://www.familistere.com/fr/decouvrir/collections-ressources/les-collections)
Ce que j’ai aimé dans ce théâtre, c’est sa simplicité. Pas de dorure ni de fioriture, il est simple et édifié pour une population non bourgeoise et on s’y sent bien. A noter qu’un petit film y est projeté qui explique la vision éducative de Godin.
Travail, éducation mais pas que !
Précédemment, je vous ai dit que Godin attachait une grande importance au confort de ses ouvriers. Il voulait des appartements sains, sans humidité et pour cette raison, il a interdit la lessive « à la maison ». Il a ainsi mis à leur disposition une buanderie avec d’énormes bacs à linge capables de faire bouillir ce qui avait besoin de l’être ainsi qu’une immense pièce aérée pour le faire sécher.
Jouxtant la salle de séchage, la piscine ! Tandis qu’elle était réservée dans les grandes villes à l’élite, la piscine du Familistère était accessible à tous! Un esprit sain dans un corps sain. Quel ingénieux système que cette grille pouvant s’adapter au public présent dans l’eau. Décidément, rien n’était laissé au hasard au Familistère!
Comme vous l’aurez compris, tout était prévu pour les employés se sentent bien dans le Palais social. Bien à l’intérieur mais aussi à l’extérieur ! Quel plaisir d’en faire le tour, de découvrir au bord de l’eau la coupole du Familistère et l’environnement verdoyant.
Quelques chiffres pour comprendre l’importance de ce qu’a créé Godin:
En 1889, le Familistère c’était:
- 490 appartements occupés
- 1 748 habitants
- 482 écoliers
- 50 berceaux à la nourricerie
- 1 000 places dans le théâtre
- 2 360 ouvrages dans la bibliothèque
- 110 personnes employées dans les services du Familistère
- 1 205 personnes employées à l’usine
Comme vous l’avez compris, c’est un lieu que j’adore. Un lieu qui montre que les rêves d’un homme peuvent être réalisés s’il se bat et s’il parvient à faire croire d’autres personnes en ses idées .
Des perspectives encourageantes
Recréer des logements au Familistère
Avec la vente de l’usine Godin et la chute de l’activité, le nombre d’employés logés au Familistère a drastiquement baissé. De nos jours, il reste encore des habitants mais nous sommes loin de l’animation de la belle époque du Familistère !
Les logements inhabités se sont peu à peu détériorés en raison de l’absence d’entretien mais aussi en raison des coûts beaucoup trop élévés pour maintenir en bon état l’ensemble des bâtiments.
Je me souviens de ma première visite au Familistère il y a 18 ans. Je peux vous assurer que les lieux n’avaient pas du tout la même allure que maintenant! Les campagnes de restauration lui ont redonné toute sa beauté !
Depuis 1998, dans le cadre du programme Utopia, des travaux sont menés par le département de l’Aisne avec le soutien de la Région de l’Europe pour réhabiliter ce site historique unique. L’objectif est de mettre à disposition de nouveaux logements dans ce site unique !
Des travaux de grande ampleur
Les travaux menés depuis maintenant plusieurs années sont des travaux qui se font étape après étape car ils sont longs et onéreux. Ce ne sont pas moins de 11 millions d’euros qui ont été déjà utilisés et on estime à 15 millions la somme nécessaire pour terminer les travaux !
C’est grâce au programme Utopia que le Pavillon central a été rénové puis les ailes gauche et droite.
Lors de ma dernière visite, j’ai eu la chance de pouvoir admirer l’aile droite qui est un petit bijou ! De taille plus modeste que le pavillon central, avec ses 600 m² de cour intérieure contre 900 m², elle offre une architecture différente avec ses poutres métalliques, ses coursives en carreaux de verre, ses décorations art déco.
Ici le jaune a été remplacé par une couleur plus neutre, le métal prend davantage de place mais le résultat n’en est pas moins spectaculaire! Et on ne peut qu’admirer la lumière qui occupe la cour intérieure.

Le regard passe de la verrière à la mosaïque en passant par les coursives !
Ici aussi il a fallu restaurer les mosaïques. C’est l’oeuvre d’une seule personne qui a placé les carreaux un à un ! Quel jeu de patience !!!
Le temps d'un week-end
Des appartements de tourisme ont également été créés et seront bientôt mis en location pour vivre dans le Familistère le temps d’un week-end. Et c’est la section ébénisterie du Lycée des Métiers d’Art de Saint-Quentin qui a fabriqué le mobilier.










Les employés du Familistère ont eu beaucoup de chance de croiser le chemin de Jean-Baptiste Godin, de vivre et de travailler à ses côtés. Il a su donner vie à ce que de nombreux contemporains appelaient « Utopie ».

A votre tour, participer au sauvetage de ce lieu qui fait partie de l’histoire de l’Aisne en allant le visiter.

Si vous avez apprécié cet article et l’histoire du Familistère, n’hésitez pas à laisser un commentaire et à vous abonner à la Newsletter pour découvrir d’autres lieux dans l’Aisne comme la belle ville de Laon, l’étonnant Village des Métiers d’Antan et dans bien d’autres régions.
16 réponses
Comme d’habitude, ton article sur ce lieu emblématique est très bien documenté avec de belles photos. Cet homme était humaniste et se souciait du bien-être de son personnel.. Ce qui devient rare de nos jours.
Je suis époustouflée par la beauté des lieux, tout a été pensé jusqu’au moindre détail ❤️ Ravie que ce patrimoine ait été restauré 😍 merci Florence de le mettre en avant 😘
Je suis tellement contente d’avoir pu parler de ce lieu qui me tient à coeur !
avec mon association nous allons y passer la journée le 27 mars. merci pour cette belle découverte.
Je suis ravie de lire que vous allez vous y rendre, vous n’allez pas être déçus, c’est certain !
Ma femme m’a parlé de votre article qui lui a beaucoup plu donc je suis à mon tour venu pour le lire et je confirme ce qu’elle en a pensé: il est super !!! Merci pour toutes ces informations, c’est très intéressant ! Et les photos sont belles, bravo !
Nous allons prévoir de venir à notre tour visiter le Familistère, c’est certain et ce sera grâce à vous
Merci beaucoup, cela me touche beaucoup de lire vos mots 🙏🙏🙏
Un grand bravo pour ce magnifique reportage, bien documenté, très instructif ! Cela fait un petit moment que j’envisage d’aller le visiter, cet article me donne encore plus l’envie de m’y rendre !
Merci beaucoup !J’espère que vous aurez l’opportunité de vous y rendre à votre tour.
Bonjour Florence, j’ai trouvé cet article passionnant ! Merci beaucoup pour cette découverte surprenante ! Quelle histoire ! Je ne connaissais pas du tout et j’ai noté du coup le Familistère dans mes visites à programmer. Encore une pépite que tu nous as fait découvrir !
Merci beaucoup Laure pour ton message. Ravie de lire qu’il t’a donné envie d’y aller à ton tour!
Quelle magnifique découverte que voilà….les ouvriers des privilégiés hors du temps de tous les temps..une incroyable chance que cette rencontre avec ce magnifique et respectueux personnage…
Les lieux sont magnifiques
Merci ma Flo pour ce reportage étonnant de beauté et générosité qui me laisse bouche bée devant la bonté et générosité de cette magnifique personne….
Quand on pense que cette histoire a commencé à la fin du XIXème siècle… J’ai toujours trouvé que le Familistère était une expérience incroyable ! Quand on pense à tout l’argent que se mettent dans les poches les grands patrons actuels, on ne peut que saluer la générosité de monsieur Godin ! Si seulement certains pouvaient s’en inspirer… Je suis heureuse de lire que tu as été sensible à cet article qui me tient à coeur
J’ai découvert ce site. Godin avait l’air formidable et il y avait de super idées. L’article est top. J’attends le prochain.
Merci beaucoup ! Le Familistère est un lieu incroyable où les ouvriers et leur famille étaient des personnes importantes.
ma chère amie… une nouvelle découverte spectaculaire… un lieu riche d’histoire que tu as merveilleusement bien décrit et mis en avant… l’envie de découvrir le site et dorénavant présente… bravo à toi et merci Florence c’est le travail magnifique tu es une vraie généreuse 🫂😘
Merci beaucoup Ronan, je suis ravie de lire que le Familistère a retenu ton attention ! C’est un site qui me tient beaucoup à coeur et je voulais vraiment le faire connaître.